2 août 2011, par Aliette G. Certhoux
___/ Les hommes ne font pas l’histoire ni ne la construisent comme le pensent Hegel et Marx. C’est pour cela, dit Hannah Arendt, qu’ils peuvent agir. Le paradoxe pour qui veut penser est celui-ci : seuls ceux qui sortent du cours de l’histoire, ouvrent au devenir : l’événement. Il devient de ce fait mémorable c’est à dire en définitive, historique. L’événement et l’accident, envers et revers d’une même médaille, condition de possibilité de l’action, voilà ce qu’il importe de penser.
Men don’t make (...)
2 août 2011, par Robin Hunzinger
1er août : Après les deux éditoriaux bimensuels de Régis puis Elisabeth Poulet et leurs programmations respectives sur l’amour et sur l’Islande vient celui de Robin Hunzinger de retour de la Côte d’Ivoire et sa programmation d’articles à propos de ce pays qu’il vient de découvrir en compagnie de son épouse et de leurs deux enfants. Voici un extrait...
« De la partie la plus noire de mon âme, à travers la zone hachurée me monte ce désir d’être tout à coup blanc. Je ne veux pas être reconnu comme Noir, mais (...)
28 juillet 2011, par
McKenzie Wark,
criticalsecret (traduction-rédaction en français)
[ FR / ENG ]
Late 2011, the following essay was a contribution from McKenzie Wark to the event "Wall and Bridges" — season 1 — in New York City (Villa Gillet extramuros). While opening the thematic of his new book : Telesthesia : Communication, Culture & Class, Polity (AU), coming in September 2012. Description :
The telegraph, telephone, and television, not to mention the Internet and mobile telephony, are all forms of communication that move information faster than the speed at which (...)
28 juillet 2011, par Jean Paul Dollé
___/ Dans son livre Foucault, en hommage à l’auteur de Surveiller et punir et au scrutateur du Panoptique, Deleuze écrit que le problème que tente de résoudre Foucault, et d’une manière générale tout l’effort de pensée depuis Nietzsche, vient de la difficulté — peut-être même de l’impossibilité — de voir ce que l’on dit et de dire ce que l’on voit. Cette fatalité qui semble hanter la pensée depuis toujours, sur la malédiction qui exile dans l’invisible la parole et dans l’indicible la vision — prétexte et (...)
3 juillet 2011, par Aliette G. Certhoux
Présentation contextuelle des Poésies de François Villon, à l’occasion de la re-publication de l’archive numérisée intégrale, dans La RdR, le 21 juin 2011.
Pourquoi Villon aujourd’hui ?
Parce qu’en ces deux temps une semblable intolérance rigide de l’organisation, de la production et du partage limité des moyens de subsistance, (en dépit de l’entropie de l’industrialisation et du conditionnement), cadrés par la normalisation de la société globale et ses diffusion et distribution régionales, plongent (...)