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Compte-rendu de la conférence de Ilan Pappé - 3 mars 2016 Université de New York (NYC)

mardi 8 mars 2016, par Ilan Pappé, Louise Desrenards , Philip Weiss


À suivre la recension de Philip Weiss qui informe la conférence d’ilan Pappé à laquelle il a assisté, l’hypothèse de l’État colonial de peuplement depuis lequel Pappé explique l’histoire d’Israël en tant qu’État sioniste renseigne que l’opposition entre les deux nationalismes palestinien et israélien est artificielle. Elle résulte de la dépossession du peuple hétérogène autochtone par un peuple homogène qui s’implante. C’est en 1967, au terme de « la guerre des six jours » (une guerre contre les pays voisins qui permit d’annexer la Cisjordanie, une partie du Golan et le Sinaï), que le discours de la paix entre les deux antagonismes artificiels mais réels aurait pris la place du droit de retour de la population expropriée corps et biens. L’opposition nationaliste est une substitution, un leurre dont les Palestiniens seraient les victimes attachées soit à la réplique violente soit au discours de la paix coloniale, en réalité une stratégie égale du déni de leurs droits fondamentaux installant par défaut l’accroissement de leur expropriation. Bien plus, le discours officiel de la paix serait le processus même de la conscience abusée sur place israéliens et palestiniens inclus et dans le monde par lequel le développement de la colonisation de peuplement et l’extension des colonies auraient pu s’étendre impunément aux yeux de tous, jusqu’à la disparition totale de l’étendue commune et de ses habitants devenant peu à peu exogènes — exclus, — isolés, emprisonnés, ou rassemblés enfermés dans des conditions de vie insalubre (Gaza), puis détruits par les armes, les bulldozers, et/ou les suites des conditions bio-écologiques mortifères. L’ethnocide est une raison d’État qui roulerait sur la nébuleuse d’une paix introuvable parce que sans fondement. L. D.



« NOUS AVONS GASPILLÉ 40 ANS
À PARLER DE RIEN, À NE RIEN FAIRE »
— PAPPÉ DÉMOLIT LE PROCESSUS DE PAIX


Hier soir, dans une salle bondée de 200 personnes de tous âges à l’Université de New York, Ilan Pappé a donné un brillant discours sur l’illusion cruelle du processus de paix. Cet après-midi, il parle à Columbia et si vous êtes dans le quartier, vous devriez y aller [1]. Je ne peux imaginer une explication plus convaincante des contours politiques du conflit à ce jour. On peut ne pas être d’accord avec des parties de la thèse de Pappé, mais son analyse depuis le dispositif du processus de paix jusqu’à la colonisation rapace est incontestable. Et son argument était éclairé par l’empathie envers les Israéliens — aussi ce n’est pas un programme de violence, mais de transformation pacifique.


Qu’a dit le professeur anglo-israélien ?

Pendant des décennies, les intellectuels ont échoué à tenter d’expliquer le projet colonial d’implantation à la racine du conflit. Aujourd’hui, enfin, ce paradigme est à la page dans le milieu universitaire ; et il est aigu et puissant, et contribue à faire comprendre au Moyen Orient et au monde en général la pertinence de la Palestine.

L’explication coloniale de l’implantation pionnière [ou colonies de peuplement] a été remplacée par le discours sur Israël et la Palestine en tant que conflit hégémonique entre deux mouvements nationaux, un problème d’« entreprise » plutôt qu’« humain ». De ce point de vue, les négociateurs purent administrer le conflit avec la prétention d’offrir une répartition juste des propriétés immobilières penchant d’un côté, celui du plus fort ; seulement le résultat de ce modèle a échoué et ce que nous voyons dans les cartes est un rétrécissement de la Palestine : de moins en moins de terres et maintenant seulement des miettes pour les populations autochtones.

Le modèle colonial du pionnier est précis parce qu’il saisit l’esprit du Sionisme depuis 1882 jusqu’à présent : un projet d’installation du terrain qui traite avec le peuple indigène par un processus « d’élimination et de déshumanisation ».

Comme les pionniers d’Amérique du Nord, les pionniers sionistes fuyaient souvent la discrimination en Europe. « Ils partaient parce qu’ils étaient persécutés, parce qu’ils se sentaient en danger — en fait, ils étaient sous une menace contre leur existence, et ils cherchaient refuge », déclara Pappé. « Ils quittaient le continent avec un aller-simple conformément à l’idée de ne pas revenir en arrière ».

Les fondateurs n’avaient aucune illusion sur ce qu’ils faisaient. Pappé dit que les plans pour le nettoyage ethnique de la Palestine ont leur origine au début des années 1940, quand les responsables sionistes compilèrent les listes des villages palestiniens et de leur population.

Ce qui est extraordinaire avec le projet sioniste c’est étant entendu que la seconde guerre mondiale marquât la fin du colonialisme, en Palestine le colonialisme obtint un laissez-passer. Les responsables américains sur le terrain en 1948 et plus tard (comme je l’ai signalé [2]) exhortèrent les réfugiés au retour, mais la Maison Blanche plia. Les fonctionnaires du Département d’État et de la CIA ainsi que les émissaires de Harry Truman dirent que les réfugiés avaient le droit de retour, que la raison pour laquelle ils avaient fui n’avait pas d’importance (ici Pappé crédite Irene Gendzier [3]), mais la Maison Blanche adopta le discours israélien. Et cette politique de garantir aux réfugiés leur droit de retour, un droit qui fut honoré régulièrement en Europe, fut annulé en Israël et en Palestine.

Quand le message des États-Unis et pas seulement — quand le message de la communauté internationale — à savoir que même si le colonialisme des pionniers appartenait au passé, le génocide du peuple, l’élimination des gens, saisir par la force le pays de quelqu’un d’autre, étaient des choses qui appartenaient à la période qui avait précédé la seconde guerre mondiale et pas à celle qui lui succédait — où au moins éthiquement cela ne fit plus partie du discours normatif, étant une période de décolonisation, — malgré cela, le message à Israël fut : cette conversation ne vous inclut pas. Et pourtant, à ce moment là, entre les années 1950 et les années 1960, beaucoup de grands philosophes en Europe pouvaient faire l’impossible, comme aujourd’hui d’autres le font… On peut adopter des principes universels à propos de tout endroit dans le monde, sauf Israël. Personne n’explique cette exception. Personne ne construit d’infrastructure logique de cet « exceptionnalisme ». Cet « exceptionnalisme » est pris pour acquis.

Et l’exceptionnalisme a bien servi Israël. Le nettoyage ethnique de quelques 500 villages en 1948 [4] fut suivi, entre 1948 et 1956, du nettoyage ethnique des 36 villages palestiniens qui se trouvaient à l’intérieur d’Israël, et de la création de la bande de Gaza comme camp de réfugiés pour les Palestiniens expulsés. Quant au « lobby » israélien des généraux et des politiciens qui demandaient qu’Israël colonisât aussi la Cisjordanie, au début des années 1960, David Ben Gourion se mit en travers du chemin, mais en 1964 il fut expulsé du gouvernement et le lobby prit le pouvoir. En 1967 ils s’emparèrent de la Cisjordanie.

Et pratiquement, depuis 1967, Israël commença un discours de paix qui embobina le monde (cela fut l’élément le plus inquiétant du discours de Pappé). On pouvait dire qu’on était dans le camp de la paix et les dirigeants purent même gagner des prix Nobel pour un plan de « contention de la population indigène dans des enclaves qui n’ont aucune incidence sur » la société élargie. Les gens participent au processus de paix pour sentir qu’ils font du bien, mais ils ne font que prolonger une catastrophe pour les Palestiniens : ceux-ci perdent davantage de terres chaque jour. Gaza est un lieu d’« inhumanité, de barbarie et de famine ». Les Juifs américains qui au fil des années ont vu cinq fois la Cisjordanie réussissent à penser qu’ils sont en train de faire quelque chose pour alléger les terribles conditions.

Parce que si une logique de déshumanisation et d’élimination du peuple palestinien est mise en œuvre au nom de la paix, au nom de la réconciliation, au nom de la coexistence, elle bénéficie de l’immunité ; et cette immunité est gagnée non seulement parce que le discours est tellement intelligent, mais parce qu’il convainc également les Palestiniens de le rallier, il convainc aussi les gens de conscience du monde entier à le rallier — du moment que c’est à propos de la paix.

Israël a également cherché la légitimité des actions coloniales pionnières par des « projets d’humanité surprenants ». Mais en fait, les deux ne sont pas mutuellement exclusifs. Au cours de la première phase du sionisme, « ce fut la construction de l’infrastructure de l’État à partir de presque rien, la création d’une nouvelle culture, l’intégration de centaines de sociétés d’immigrants différentes, et de les mouler en une seule société. High tech et ainsi de suite ». Dans les deuxième et troisième phases, « les communautés émergent de l’art moderne, de la littérature moderne, de beaucoup de liberté pour l’individu, comme la ville de Tel-Aviv le manifeste ».

Toutes ces réalisations peuvent être tolérées dans un projet colonialiste pionnier. A savoir, vous pouvez continuer à déshumaniser, vous pouvez continuer à éliminer la population indigène, et pourtant exceller dans d’autres aspects de la vie au profit de la société coloniale pionnière.

La légitimité internationale d’Israël a prêté un imprimatur à la brutalité et au carnage des dirigeants voisins d’Israël. Dans une certaine mesure l’Irak, [La Libye], la Syrie, et le Yémen furent des sociétés oppressives en raison de l’influence de l’anachronisme sioniste. Bien que non, tout le blâme ne soit pas sur Israël, cela concorde avec le point de vue que l’Égypte ait été cimentée en dictature pendant trente ans pour 80 millions de personnes en raison du processus de paix bénie.

Les bonnes gens ont été manipulés par le processus de paix, afin de croire que les dépossessions par Israël étaient provisoires.

Le peuple y adhère parce que les gens doivent résoudre leurs dissonances cognitives. Mais bien sûr 50 ans vous montrent qu’à 19 ans Israël était peut-être provisoire avant 1967, sauf qu’Israël avec la Cisjordanie n’est certainement plus provisoire. C’est ça. Ceci est l’État d’Israël, du Jourdain à la Méditerranée. Il y a seulement un État et il n’y a jamais eu qu’un seul État. Il est appelé l’État d’Israël…
Ainsi nous avons mis beaucoup d’énergie — de l’énergie diplomatique, de l’énergie universitaire, disons de l’énergie de bonne volonté, — investie dans un processus supposé de paix véritable basé sur la version la plus sophistiquée du colonialisme pionnier sioniste, qui n’a mené nulle part… Le temps ne fut pas gaspillé du côté d’Israël. Mais nous perdions du temps si nous étions les chercheurs authentiques de la paix et de la réconciliation. Nous avons vraiment perdu du temps, nous perdons toujours du temps.

C’est comme la vieille plaisanterie de chercher à la lumière d’un réverbère une clé perdue dans la rue, même si ce n’est pas l’endroit où elle fut perdue.

La clé n’a pas été perdue dans la solution à deux États, dans l’idée de la partition, ni perdue dans le paradigme du conflit en Palestine entendu comme une guerre entre deux mouvements nationaux. La clé est perdue dans l’obscurité de la réalité colonialiste pionnière.

Nous sommes arrivés à un moment critique du conflit. Nous devons abandonner les paradigmes historiques qui nient qu’il s’agit d’un colonialisme pionnier. Afin qu’une nouvelle compréhension surgisse dans la tendance dominante de la façon de résoudre le problème, en en finissant avec le sionisme, il est important d’insister auprès des occidentaux qu’il s’agit d’un projet colonialiste pionnier. Une grande pression doit être portée sur la société israélienne, pour que les anti-sionistes radicaux apparaissent. Les professeurs occidentaux, les étudiants, les journalistes et les activistes ont de grands rôles à jouer ici. Soutenez le Boycott Désinvestissement Sanctions, a dit Pappé. Parlez d’apartheid et de génocide. Quand il a tenu une conférence sur le colonialisme pionnier à l’Université d’Exeter, son établissement au Royaume-Uni, l’ambassade israélienne et le conseil des députés de la communauté juive, et même le cabinet du Premier Ministre, appelèrent tous l’université dans les douze heures qui précédèrent, pour dire qu’ils ne permettraient pas que l’événement antisémite et pro-nazi ait lieu. L’école a tenu bon. (Cette situation dans son exagération m’a frappé).

Dans les époques passées le colonialisme pionnier s’est fini en génocide. Les modèles de décolonisation récents sont mitigés. Pour l’Irlande du Nord les choses ont pris beaucoup de temps mais la situation est aujourd’hui bien meilleure par rapport à ce qui exista auparavant. Le même chose pour l’Afrique du Sud, quoiqu’il y ait un apartheid économique aujourd’hui. Le Zimbabwe n’est pas une réponse et l’Algérie non plus, a dit Pappé. Trop de violence ou d’intolérance. Et nous devons être attentifs au chaos qui a résulté de la chute de l’autorité traditionnelle en Égypte et en Syrie. Ce n’est pas une raison pour préserver l’oppression israélienne. Les gens apprennent de leurs erreurs. Mais Pappé a alerté d’y veiller. Les Palestiniens doivent changer leur modèle de celui du FLN (Algérie) à celui de l’ANC (Afrique du Sud) — « quoiqu’il ne lui revienne pas d’y penser ». Et les occidentaux ne devraient pas légitimer l’Autorité palestinienne.

Au défi : « Pouvons-nous aider depuis l’extérieur, pouvons-nous construire depuis l’intérieur un cadre pour une relation entre la troisième génération des colons et les populations indigènes ? » Oui.

Pour la plupart des Israéliens une telle conversation serait une conversation en provenance de la planète Mars. Mais ça ne fait rien. Nous devons insister, parce que nous avons perdu 40 ans à parler de rien, à ne rien faire, à injecter des millions en Cisjordanie ce qui n’a rien fait, la création d’institutions palestiniennes qui n’ont rien signifié... Donc, nous avons perdu du temps, nous avons perdu de l’énergie. Et je ne vais pas le faire, je suis trop vieux. Il y a une jeune génération qui comprend ces questions à la fois en Israël et en Palestine. Et je pense qu’ils commencent à construire un nouveau discours.

La fin du discours de Pappé était pleine d’espoir. Le triomphe du sionisme était de fragmenter le peuple palestinien, pour séparer les réfugiés et les autochtones, les occupés et les exilés, et empêcher leur communication. Facebook a changé tout cela. Le sionisme n’a pas prévu l’Internet, qui construit des ponts entre tous ces groupes, et leur donne du pouvoir.

Et si dans cette université, vous insistez sur l’enseignement de l’histoire d’Israël et de la Palestine comme s’agissant d’un colonialisme, sur l’enseignement de l’apartheid et du génocide, et continuez à soutenir des mouvements comme BDS — « Alors vous aurez un minimum de conscience en vous, et vous ne soutiendrez pas les politiques prévues pour les Palestiniens, et l’histoire vous jugera comme des personnes qui auront contribué à un meilleur avenir en Israël et en Palestine ».

Trois commentaires à ajouter me semblent importants. D’abord, la salle était comble. Le sentiment d’excitation à voir ce leader intellectuel était palpable. Les gens ont lu le livre de Pappé sur le nettoyage ethnique [5] et son livre récent avec Chomsky [6]. Ils le voient comme un expert, ils étaient séduits et attentifs. Il y avait beaucoup de choses qui se déroulaient à l’université de New York, hier soir, et pourtant c’est une grosse affaire. Les gens connaissent la Palestine et les jeunes ne seront pas silencieux à ce sujet. Le mouvement que nous avons mis longtemps à tracer est vital et fort. Il y avait une grande diversité dans la salle, ainsi que des auditeurs qui semblaient être des professeurs.

Deuxièmement, un court documentaire a été montré au début, intitulé Abu Arab (Le père arabe) [7], réalisé par Mona Dohar à la demande de l’association Zochrot [8]. Je ne pourrais en dire assez sur ce film. Elle montre une jeune femme, Muna Thaher, accompagnant son grand-père Abu l’Arabe dans son village effacé, près de Nazareth. Chaque moment est improvisé et délicat. Le vieil homme raconte des histoires de son enfance dans le village avant que sa famille n’ait été forcée à partir, sa sœur tuée, et la santé mentale de sa mère dérangée. Il raconte à sa petite-fille que le retour est inévitable, sinon dans cette génération du moins dans une autre plus tard. Les termes simplement humains du film touchent des points de l’esprit qu’aucune analyse ne peut atteindre. La jeune fille dans le film était réfléchie et douce, une figure de l’éternel féminin valant pour quiconque garde les yeux ouverts. Le documentaire laisse l’impression que personne ne peut contester la demande de la jeune fille d’avoir un avenir sur sa terre.

Troisièmement, un élément du discours de Pappé m’a laissé coi. Il a souvent parlé du « lobby » en Israël pour coloniser la Cisjordanie, mais il n’a jamais mentionné le lobby en Amérique. Je suppose que marxiste de formation il ne va pas aller dans le traitement religieux du conflit. Mais comment expliquer l’exceptionnalisme anormal sur le colonialisme pionnier israélien au 20e siècle, sans parler de l’histoire juive ? La protection anormale du sionisme par l’Occident est un produit de la culpabilité de l’Holocauste de la part des puissances occidentales, oui ; mais elle ne constitue pas une stratégie impériale, or il est contraire à l’intérêt américain d’avoir un Moyen-Orient aussi chaotique qu’il l’est aujourd’hui, inquiétude qui a été parfaitement prédite par des experts du Département d’État il y a 70 ans. Alors, pourquoi les Présidents américains renversent-ils l’intérêt des États-Unis ? Parce qu’ils sont dépendants du lobby israélien, les donateurs de l’aile droite juive. C’est tristement aussi simple que ça. C’est pourquoi Milbank Tweed soutient les événements contre la torture de la CIA mais retire ses dons à Harvard à cause d’un événement palestinien [9], c’est pourquoi un Sioniste répond à un événement palestinien à Vassar en appelant à une « grève des donateurs juifs » [10], c’est pourquoi Truman a violé un principe profondément ancré, la séparation de l’Église et de l’État, afin de garder certains donateurs de son côté dans une élection serrée [11]. Nous devons aborder la question des pouvoirs américains juifs sionistes qui considèrent comme leur devoir de soutenir un État juif. Si des progrès doivent être faits, cette discussion et la décolonisation doivent se produire [y compris] à l’intérieur des États-Unis ◘


4 mars, 2016

P. W.
Twitter @PhilWeiss


Traduction L. D. (8 mars, 2016)
Source © Mondoweiss

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P.-S.

Le portrait photographique et la vidéo intégrée sont des citations de l’article original en anglais de et par © Philip Weiss, enregistrés lors de la conférence. Les quatre cartes de la Palestine sont également citées de son article.

En logo : une photographie prise pendant la Nakba, en 1948, citation de l’article « 6. The Nakba النكبة », dans le site du musicien Michael Levin, michaellevin.music.

Notes

[1] Dans le site de l’organisation Tree of life Educational Fund, on peut prendre connaissance de l’agenda et du programme des conférences du cycle « Ilan Pappé : Why is Palestine Still the Issue in 2016 ? » dans cinq universités des États-Unis, du 29 février au 4 mars 2016.

[2] Philip Weiss, « Three US Presidents’ failure to effect right of return calls on Jews to examine our role in society », Mondoweiss, 26 juin 2010.

[3] Spécialiste du Moyen Orient et de l’Afrique géopolitiques et géostratégiques, Irene Gendzie est aujourd’hui professeur émérite au département des sciences politiques de l’université de Boston et fait de nombreuses conférences. Son dernier ouvrage auquel Philip Weiss réfère Dying to Forget, Oil, Power, Palestine and the Foundations of U.S. Policy in the Middle East, a paru aux éditions Columbia University Press en 2015.

[4] Ndt : on peut lire le scan de l’article original contre les massacres et notamment le massacre de Deir Yassin signé par de nombreux intellectuels juifs américains, parmi lesquels Albert Einstein et Hannah Arendt, paru dans le New York Times du 2 décembre 1948, en suivant ce lien.

[5] Ilan Pappé, The ethnic cleansing of Palestine, Oneworld Publications ; Second Edition edition (September 7, 2007), un entretien avec Michel Collon à propos de l’ouvrage @ michelcollon.info. On peut avoir un aperçu de l’ensemble des ouvrages de librairie à cette page dans Google.

[6] Philip Weiss, « Ilan Pappe on the western awakening and what it means for Israel/Palestine. Chomsky + Pappé on Palestine », Mondoweiss, 11 mai 2015.

[7]  Abu Arab, film documentaire de 13’ dirigé par Mona Dohar, était présenté à l’université de NYC dans le cadre du Festival international du film sur la Nakba et le Retour. Abu Arab (le père arabe) était aussi le surnom populaire donné au poète et chanteur de la révolution palestinienne réfugié en Syrie Ibrahim Mohammed Saleh, mort de maladie à 83 ans chez lui à Homs, dans les premiers jours de mars en 2014 (Middle Esat monitor).

[8]  Zochrot est une association à but non lucratif dédiée à la réparation des injustices de la Nakba et au retour ; elle est située à Tel-Aviv.

[9] Philip Weiss, « Milbank sponsored pro-Israel events and ‘CIA torture’ event– but only raised objection to ‘Palestine’ event », Mondoweiss, 27 février 2016.

[10] Vassar college est une haute école d’arts privée à Poughkeepsie, dans l’État de New York, qui fut diffamée suite à l’organisation d’un événement palestinien.

[11] Philip Weiss, « Truman always opposed a religious state, but caved to ‘fanatical’ Zionist lobby », Mondoweiss, 27 janvier 2014.

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