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A quotation from rsn / Le franc-parler du juge aîné de la Cour Suprême (USA)

Wednesday 10 October 2012, by Louise Desrenards (Traduction), Nina Strochlic

About Ethics of Difference in October. / À propos de l’éthique de la différence, dans le miroir éditorial du mois d’octobre.


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Le siège de la Cour Suprême des États-Unis
à Washington

Source internet-general.info


Scalia On Sodomy, Abortion and Immigrants

By Nina Strochlic, The Daily Beast, October 6, 2012

The Reader Supported News, October 7, 2012

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Scalia sur la sodomie, l’avortement et les immigrants

par By Nina Strochlic, The Daily Beast, le 6 octobre, 2012

The Reader Supported News, le 7 octobre, 2012



The Supreme Court’s rulings, often in complex, difficult cases, have historically redefined racial and gender rights. So it’s more than a little disconcerting to hear Supreme Court Justice Antonin Scalia dub decisions on the most debated issues of the century as "easy." Scalia is known to be the ruling court’s most extreme right-wing "literalist" or "textualist," meaning he casts his vote in accordance to a bare-bones definition of the Constitution. On Monday he aired his views on a number of hot-button topics, from homosexuality to abortion.

Here’s a look at some of the quotes that have secured his notoriety as the most outspoken justice sitting on the nation’s most powerful court.

S ouvent, dans les cas complexes, difficiles, les décisions de la Cour suprême ont historiquement redéfini la question raciale et les droits du genre. Donc il était plus qu’un peu déconcertant d’entendre le juge de la Cour suprême Antonin Scalia [1] qualifier de « simples » les délibérations sur les questions les plus débattues du siècle. Scalia est connu comme le juge le plus à l’extrême droite de la Cour, tant sur le fond que sur la forme, ce qui signifie qu’il exprime son vote conformément à une lecture essentialiste de la Constitution. Lundi, il a diffusé ses vues sur un certain nombre de sujets brûlants, de l’homosexualité à l’avortement.

Voici un aperçu des quelques citations qui ont assuré sa notoriété en matière judiciaire la plus tranchée siégeant au tribunal le plus puissant de la nation.

"Easy"

Justice Scalia made his views abundantly clear earlier this week at a Washington, D.C., book signing hosted by the American Enterprise Institute. "The death penalty? Give me a break. It’s easy. Abortion? Absolutely easy. Nobody ever thought the Constitution prevented restrictions on abortion," he said. "Homosexual sodomy? Come on. For 200 years, it was criminal in every state."

« Simple »

Lors d’une séance de dédicace organisée par l’American Enterprise Intitute à Washington D.C., plus tôt dans la semaine, Le juge Scalia a donné tout à fait clairement son point de vue [2]. « La peine de mort ? Laissez-moi tranquille. C’est simple. L’avortement ? Rien de plus simple. Personne n’a jamais pensé que la Constitution empêchait des restrictions à l’avortement », a-t-il dit. « La sodomie homosexuelle ? Allons donc. Pendant 200 ans ce fut un crime dans tous les États. »

"Vaffanculo" 

Scalia didn’t appreciate a reporter from the Boston Herald asking him in 2006 how he responds to critics who say his religion impairs his fairness in rulings. "To my critics, I say, ’Vaffanculo", Scalia reportedly said, flicking his right hand from under his chin. In Italian, this not-so subtle phrase means "f—k off" and the accompanying hand flick is equally rude. "You’re not going to print that are you?" he apparently asked in an interaction that occurred, it’s worth noting, inside the Cathedral of the Holy Cross at Sunday mass.

« Vaffanculo » [3]

En 2006 Scalia n’a pas apprécié qu’un journaliste du Boston Herald lui ait demandé de répondre aux critiques selon lesquelles sa religion infirmait l’équité de ses décisions. « À mes détracteurs, je réponds : Vaffanculo », est censé avoir dit Scalia, se donnant de la main droite une pichenette sous le menton. En italien, cette expression peu subtile signifie « F... le camp ! », et la chiquenaude assortie de la main est tout aussi grossière. « Vous n’allez pas publier ça, n’est-ce pas ? » demanda-t-il, dans un échange qui apparemment eut lieu, c’est intéressant à noter, à l’intérieur de la cathédrale de la Sainte-Croix [4], à l’occasion de la messe du dimanche.

"Unwanted Immigrants" 

When President Obama passed the DREAM Act, allowing young immigrants to obtain legal citizenship, Arizona created its own immigration law, contradicting some of the newly minted federal mandates. The state law was struck down by the Supreme Court—a decision with which Scalia did not agree, going so far as to suggest that the state should secede. "If securing its territory in this fashion is not within the power of Arizona, we should cease referring to it as a sovereign State," he wrote. But he also used 19th-century restrictions on freed slaves as backup for his decision, saying that, back in the day, "State laws not only provided for the removal of unwanted immigrants but also imposed penalties on unlawfully present aliens and those who aided their immigration."

« Les immigrants indésirables »

Quand le président Obama a adopté le DREAM Act [5] permettant aux jeunes immigrants d’obtenir la citoyenneté légale, l’Arizona a créé sa propre loi sur l’immigration, en contradiction avec certains des mandats fédéraux nouvellement créés. La loi de cet État fut invalidée par la Cour suprême, décision avec laquelle Scalia ne fut pas d’accord, allant même jusqu’à suggérer que l’État concerné pût faire sécession. « Si sécuriser son territoire de cette façon n’est pas dans les pouvoirs de l’Arizona, autant dire que nous ne devrions plus en référer comme s’agissant d’un État souverain », a-t-il écrit [6]. Mais pour revenir sur la délibération, il s’est également servi des restrictions sur les esclaves affranchis, au XIXe siècle, sous ces mots [7], au bilan de la journée : « Non seulement les lois des États pourvoient à l’élimination des immigrants indésirables, mais également à imposer des sanctions aux étrangers présents en situation irrégulière, et à ceux qui ont aidé leur immigration. »

"60 hours in a bakery" 

You might say sodomy is one of Scalia’s "easiest" decisions. Justice Scalia dissented on the case that outlawed anti-sodomy laws in Texas, and compared the act to a very strange, and mostly offensive, array of things. "[The Texas anti-sodomy statute] undoubtedly imposes constraints on liberty," he wrote in his support of the state’s laws. "So do laws prohibiting prostitution, recreational use of heroin, and, for that matter, working more than 60 hours per week in a bakery." But he didn’t stop there, saying, "State laws against bigamy, same-sex marriage, adult incest, prostitution, masturbation, adultery, fornication, bestiality, and obscenity," along with any other law "based on moral choices," are now "called into question" by the court’s decision.

« 60 heures dans une boulangerie »

On pourrait dire que l’une des proclamations les plus simples de Scalia concerne la sodomie. Le juge Scalia a exprimé une voix dissidente sur le cas de la prescription des lois anti-sodomie du Texas, et il a comparé ce cas à un ensemble de choses très étrange, et surtout offensif : « [Le statut anti-sodomie du Texas] impose sans aucun doute des contraintes sur la liberté », a-t-il écrit dans son soutien aux lois des États. « Ainsi font les lois prohibitives de la prostitution, de l’usage récréatif de l’héroïne, et par ailleurs de travailler plus de 60 heures par semaine dans une boulangerie. » Mais il ne s’en tint pas là quand il constata que, « Les lois des États contre la bigamie, contre le mariage entre personnes du même sexe, l’inceste par des adultes, la prostitution, la masturbation, l’adultère, la fornication, la bestialité, et l’obscénité  », ainsi que toute autre loi « basée sur des choix moraux », étaient maintenant à l’ordre du jour dans les jugements de la Cour.

"Hand-held rocket launchers" 

Justice Scalia sat down with Fox News’s Chris Wallace to discuss the recent massacre in Aurora, Colo. An ardent proponent of the right to bear arms, Scalia upheld the right of Americans to arm themselves with anything that can be "hand-carried," which apparently could go way past what the Founding Fathers could have ever imagined. "It doesn’t apply to cannons—but I suppose there are hand-held rocket launchers that can bring down airplanes, that will have to be decided," he said.

« Lance-roquettes portatifs »

Le juge Scalia s’est assis avec Chris Wallace de Fox News pour discuter du récent massacre à Aurora, dans le Colorado [8]. En ardent défenseur du droit de porter des armes, le juge Scalia a confirmé le droit des Américains de s’armer avec tout ce qui peut se trouver « à portée de mains », ce qui, apparemment, pourrait aller bien au delà de ce que les Pères Fondateurs purent jamais imaginer. « Cela ne s’applique pas aux canons — mais je suppose qu’il y a des lance-roquettes portatifs qui peuvent mettre par terre des avions, ce qui devra être décidé. » — a-t-il dit.

"Troposphere, whatever" 

Scalia is known for his unbridled outspokenness, which he occasionally shows off even in the nation’s highest courtroom. In 2006, the Supreme Court heard a case involving global warming. When discussing the pollutants in the environment, Scalia mistakenly referred to the troposphere as the stratosphere and was corrected by the plaintiff’s representation. Snapping back, he made clear his views on the matter: "Troposphere, whatever. I told you before I’m not a scientist. That’s why I don’t want to have to deal with global warming, to tell you the truth."

« Troposphère, peu importe »

Scalia est connu pour son franc-parler débridé, qu’occasionnellement il montre jusque dans la plus haute salle d’audience de la nation. En 2006, la Cour suprême a entendu une affaire impliquée avec le réchauffement climatique. Lors de l’examen des polluants de l’environnement, le juge Scalia s’est trompé en référant à la troposphère comme s’agissant de la stratosphère et il fut corrigé par l’avocat de la demanderesse. Craquant après coup, il rendit clair son point de vue sur la question : « Troposphère, quoique ce soit, je vous ai déjà dit que je ne suis pas un scientifique. Pour vous dire la vérité, c’est la raison pour laquelle je ne veux pas avoir à négocier sur le réchauffement climatique. »

"A cross, a star of David and a Muslim half moon" 

In oral arguments over erecting a cross in honor of all of America’s war dead, Justice Scalia offered a comeback to those who thought the cross only represented Christianity. "What would you have them erect?" Scalia asked. "A cross–some conglomerate of a cross, a star of David, and you know, a Muslim half moon [sic] and star?" The lawyer for the American Civil Liberties Union got some laughs from the audience with his response to the fumbling solution offered by the justice. "Well, Justice Scalia, if I may go to your first point. The cross is the most common symbol of the resting place of Christians. I have been in Jewish cemeteries. There is never a cross on a tombstone of a Jew."

« Une croix, une étoile de David et une demi-lune musulmane »

En plus des plaidoiries érigeant une croix en l’honneur de tous les morts de la guerre de l’Amérique, le juge Scalia a offert un retournement en force à ceux qui pensaient que la croix représentait le christianisme. « Que pourriez-vous ériger ? » a demandé Scalia. « La croix à un certain carrefour de l’étoile de David, vous savez, et de la demi-lune musulmane avec l’étoile [ sic ]  ? » L’avocat de l’Union Américaine pour les Libertés Civiles [9] remporta quelques rires du public en reprenant la solution hésitante offerte par le juge. « Eh bien, Juge Scalia, si je peux revenir sur votre premier point. La croix est le symbole le plus répandu dans les lieux de repos des Chrétiens. Je suis allé dans des cimetières juifs. Il n’y a jamais de croix sur la pierre tombale d’un Juif. »

"Display their genitals" 

Justice Scalia might want to keep some ideas to himself lest anyone think it wise to take him up on it. Arguing that barring fully nude dancers in Indiana doesn’t violate freedom of expression, Scalia let his imagination run wild. "The purpose of Indiana’s nudity law would be violated, I think, if 60,000 fully consenting adults crowded into the Hoosier Dome to display their genitals to one another, even if there were not an offended innocent in the crowd."

« Exposer leurs parties génitales »

Le juge Scalia pourrait faire en sorte de garder pour lui quelques unes de ses idées, afin que personne ne pense sage de le prendre au mot. Scalia, argumentant que masquer le nu intégral des danseuses de scène érotique ne viole pas la liberté d’expression [10], donne libre cours à son imagination. « Le but de la loi de l’Indiana sur la nudité aurait été transgressé, je pense, si 60.000 adultes pleinement consentants s’étaient pressés dans le Hoosier Dome [11] pour s’exposer entre eux leurs parties génitales — même s’il n’y avait pas eu d’innocent offensé dans la foule. »

© Nina Strochlic (2012)

Traduction en français par Louise Desrenards (2012) CC BY-NC-ND 3.0.


Creative Commons License
Le franc-parler du juge aîné de la Cour Suprême (USA) - French version by Louise Desrenards (from "Scalia On Sodomy, Abortion and Immigrants" by Nina Strochlic @ rsn) is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 Unported License. Based on a work at http://www.criticalsecret.net.


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The Roberts Court, 2010

Back row (left to right) / au second plan (de gauche à droite): Sonia Sotomayor, Stephen G. Breyer,
Samuel A. Alito, and Elena Kagan. Front row (left to right) / Au premier plan (de gauche à droite) : Clarence Thomas, Antonin Scalia,
Chief Justice John Roberts, Anthony Kennedy,
and Ruth Bader Ginsburg.
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Source : en.wikipedia & fr.wikipedia
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P.S.

Logo: Mark of Reader Supported News - writing for Godot (excerpt).
http://readersupportednews.org/


Footnotes

[1] Antonin Gregory Scalia est l’aîné des juges de la Cour Suprême des États-Unis, où nommé par le Président Reagan il siège depuis 25 ans. Il est considéré comme intégriste de l’interprétation de la constitution originale et de la lecture textuelle et littérale des lois, et plus généralement jugeant depuis des positions d’extrême droite, en quoi il ne représente pas l’ensemble des juges de la Cour Suprême. Néanmoins, on note une majorité actuelle de juges de droite à extrême droite respectivement nommés par les gouvernements Reagan, George H. W. Bush, et George W. Bush, soit 5 juges sur 9 et parmi lesquels le Juge en Chef, John Roberts.

[2] Mark Sherman, Antonin Scalia: Death Penalty, Abortion, ’Homosexual Sodomy’ Are Easy Case, The Huffington Post on 10/05/12.

[3] « Vaffanculo » est une insulte en italien, qui signifie, par exemple : « Va te faire foutre ! »

[4] The Cathedral of the Holy Cross is the mother church of the Roman Catholic Archdiocese of Boston and the largest Roman Catholic church in New England. / La cathédrale de la Sainte Croix à Boston (MA) est un des monuments religieux les plus représentatifs et les plus grands de l’église romaine orthodoxe aux États-Unis. (Source : en.wikipedia.

[5] Le DREAM Act (Development, Relief, and Education for Alien Minors, Act), entre 2001 et 2010 n’a cessé d’être adandonné et repris, amendé, au point d’être devenu d’une loi protectionniste réglant les « développement, secours et éducation pour les mineurs étrangers », puis perçue par les opposants comme favorisant l’immigration illégale et ce qu’en aucun cas elle ne pourrait amnistier, à une loi qui devrait s’adjoindre des clauses répressives — cf. l’article dans fr.wikipedia.

[6] Il s’agit d’un résumé de ses déclarations publiées par Brett LoGiurato, dans la colonne politique du magazine Business Insider le 25 juin 2012 : Scalia Slams Obama in His Arizona Immigration Dissent.

[7] La journaliste réfère à une analyse supplémentaire de Brett LoGiuratoe, également publiée dans le Business Insider le 25 juin 2012, Everyone Is Ripping Supreme Court Justice Scalia For His Arizona Immigration Dissent, où il donne une analyse plus précise des propos du Juge Scalia.

[8] Il s’agit du massacre de 12 personnes par un tireur solitaire équipé et surarmé avec des armes stratégiques (gaz lacrymogène) et tactiques (armes à feu), qui a eu lieu le 20 juillet 2012 à Aurora, dans le Colorado, pendant une séance de cinéma de minuit dans une salle franchisée de la chaîne Century, au centre de la ville. Ce qui, quelques mois plus tard, et s’agissant d’un étudiant, apparaît n’avoir pas remis en cause la présence cachée des armes sur le campus de l’université du Colorado, selon une enquête et un reportage de Democracy Now, du 3 octobre.

[9] « American Civil Liberties Union ».

[10] La question est toujours celle de l’inviolabilité du premier amendement de la constitution américaine et des rapports dialectiques entre évolution et régression politiques de la société et des administrations locale et fédérale des États-Unis. Ici il s’agit d’un imbroglio à épisodes légaux opposant les lois des États et le jugement fédéral de la Cour Suprême, qui prit corps par un jugement de la Cour, en 1981, condamnant la loi d’un État qui interdisait de se présenter nu publiquement sinon dans des zones autorisées. Puis en 1991 la Cour se retourna radicalement sur sa lecture constitutionnelle du Premier amendement, en autorisant la loi de l’Indiana qui depuis 1985 interdisait le nu intégral des danseuses en scène, et cette fois inclus les endroits clos et interdits aux mineurs — du moins devaient-elles porter des cache-sexes et des pastilles sur les seins. Retour de puritanisme mettant fin à la libéralisation des mœurs exprimée dans les années Pop, où les jeunes américains pouvaient se présenter nus dans les concerts, sur les pelouses, ou sur les plages, ou encore dans leurs communautés coopératives, à l’instar du naturisme sauvage pratiqué publiquement au Royaume Uni et en Suède, ou de celui qui s’était développé pendant les années 70 en France. (D’après une information de l’essai de Marcela Iacub, De la pornographie en Amérique : La liberté d’expression à l’âge de la démocratie délibérative, col. Histoire de la Pensée, éd. Fayard, 2010 - lien vers amazon.fr).

[11] Le Housier Dome, au cœur de la ville d’Indianapolis, était le grand stade contenant plus de 60.000 places, créé principalement pour les matchs de la prestigieuse équipe de Football américain, les Colts. Il fut inauguré le 3 mai 1984. Puis transformé par RCA (Radio Corporation of America), il devint le RCA Dome, grande salle de concerts et de cérémonies commémoratives inaugurée en 1994, et finalement programmée pour être détruite en 2008 : le bâtiment culte implosa le 20 décembre.

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