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Philip K. Dick / Ridley Scott / Blade Runner vs Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?

+ La lettre au sujet de Blade Runner

mercredi 27 mars 2013, par Criticalsecret editorialist, Louise Desrenards

Miroir de la présentation (ici in extenso) de l’article Philip K. Dick : Lettre au sujet de Blade Runner, traduction et dossier, de L. D. dans La RdR (21 mars 2013).

Le logo présente la première de couverture de l’édition française sous le titre traduit de l’original publié aux États-Unis, (Doubleday, coll. Science Fiction, 1968), Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? (Jean-Claude Lattès, coll. Titres/SF, 1979). Source : Hannibal le lecteur.


Philip K. Dick admirait le film qu’en 1981 Ridley Scott avait adapté de son roman Do Androids Dream of Electric Sheep ? (1968) — que lui-même considérait comme une ébauche, mais qui d’emblée intéressa le cinéma. Dès la parution du livre, un cinéaste prometteur comme Martin Scorcese avait pensé à l’adapter (mais son projet était resté sans suite).
Voici un des documents de référence [1] resté longtemps inédit, tandis que son information circulait par conséquent comme une rumeur. Puis, la lettre étant parue, la rumeur la déclarant à tort adressée à Ridley Scott persista. Tant il est vrai que l’auteur et le réalisateur et l’œuvre émergente de leurs actes successifs appartiennent désormais à une mythologie unifiée, à la confluence postmoderne et futuriste des deux premiers millénaires.
Le titre Blade Runner, typographié en deux mots, est emprunté à celui d’un scénario de William S. Burroughs publié en 1979, Blade Runner (The movie), adaptation d’un roman de science-fiction de Alan E. Nourse, The Bladerunner, paru en 1974.
En réalité, Philip K. Dick n’aurait vu qu’un raccourci du film de Ridley Scott à la télévision, lors d’un sujet promotionnel d’une quarantaine de minutes portant notamment sur les effets spéciaux de Douglas Trumbull, au moment où la post-production n’était pas achevée. Et il écrivit dans la même soirée cette lettre, au producteur responsable de la campagne de communication en amont et en aval du tournage, plus tard chargé de la publicité du lancement : Jeffrey Walker [2].

Si d’aventure ce document figurait traduit en annexe parmi les dernières éditions françaises du roman, ce serait à notre insu, car nous ne connaissons que les traductions antérieures à celle intitulée comme le film. Or la lettre paraît n’avoir été publiée dans le site officiel de l’auteur qu’au début des années 2000, où elle est présentée comme inédite, alors qu’il ne semble pas exister de nouvelle traduction du livre en France depuis les années 80. La première version parut en 1976 chez Champ Libre, dans la collection Chute libre (qui marqua la première époque des éditions de Gérard Lebovici), sous le titre Robot blues, puis une version parut chez Jean-Claude Lattès (collection Titres/SF) en 1979, sous le titre traduit de la publication originale, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?. Les deux traductions sont signées Serge Quadruppani — également traducteur de la version de 1985 intitulée Blade Runner, parue chez J’ai lu (collection SF).
Apparemment sous ces trois titres se présente une version identique (à peu de chose près) ; la signature du traducteur y est toujours associée à la date de la première parution, et même la dernière publication intitulée comme le film n’est pas conforme au scénario tel qu’il ressort du récit filmique, dans la mesure où les ellipses de certains passages de l’œuvre littéraire dans le scénario ne sont pas reportées. On peut se réjouir que le texte de Dick soit resté indemne.
Tant de titres pour une seule œuvre imprimée en ses répliques, et leurs mèmes (auxquels participe la lettre de Dick traduite ici), étaient le moins qui pouvait advenir d’une « progéniture » de Dick, écrivain critique du monde anticipé disjoint, multi-dissocié, celui qui ressemble tant au monde dans lequel nous cherchons en vain à nous repérer, aujourd’hui.
Cette lettre précède de cinq mois la mort de l’auteur, frappé par une hémorragie cérébrale au début de mars, trois mois avant la sortie du film la même année, en 1982. Il venait de recevoir ses droits d’auteur et n’avait pu connaître le film dans son intégralité, Ridley Scott venant juste de conclure son premier « final cut » [3].

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Philip K. Dick - Official Site
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Pourtant... le scénario au crédit de la construction et du dynamisme filmiques peut sembler lacunaire par rapport à l’ouvrage qu’il adapte. Peut-être qu’il s’adressait déjà à des générations chez lesquelles la formation de la structure culturelle commune la plus large allait disparaître, réduite à son éclatement par la communication dans le repli sur les valeurs ethniques, alors que Dick n’omet pas de mentionner au moins la musique construite pour mémoire collective de toutes ces disparitions annoncées.
Il y a de larges ellipses tant des récits que sur le fond, simplifiant l’aspect d’ébauche — ou de premier volet d’un diptyque évolutif — du chef d’œuvre Ubik que l’auteur publia l’année suivante. Où la référence philosophique est clairement déclarée, et la musique un jalon de la connaissance collective sensible, inutilitaire, insubmersible, mais que l’environnement et les chocs effacent, la conscience ultime de la notion de structure prédictible, dont l’auteur cherche à ne pas séparer ses personnages principaux.
Dans Ubik la récurrence mémorielle de Mozart est celle de la résistance à l’environnement éclaté, Joe Chip paraît être le dernier à s’en souvenir, le dernier à connaître quelque chose d’autre que ce qui lui est proposé ou imposé, le dernier individu qui pense sa condition constructive et la sent disparaître. Dans Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?, le chapitre 9 — celui qui paraît manquer significativement dans le film par rapport à l’œuvre suivante, — la musique demeure un spectacle traditionnellement établi, un protocole social (la répétition pour la scène) ; et à travers le dialogue intérieur complice que Rick entretient avec elle, elle lui procure son étoffe sociale au lieu de manifester sa séparation (dans Ubik) : un passé éduqué et un ailleurs — ce dont on cherche à doter les androïdes, dans le film où Rick est inculte. Car au cinéma, il ne connaît que ce qui est utile à son métier, les androïdes auraient plus de mémoire que lui ; il a perdu son épaisseur métaphysique, existentielle et spirituelle (au contraire, la question réversible de l’utopie augustinienne traverse Ubik), ne restent d’irrépressible et de désir qu’en des sentiments et des pulsions amoureux spontanés. On ne saurait qu’encourager à se reporter au texte littéraire original qui donna lieu à Blade Runner, puis à lire le roman suivant.

Mais le film est une œuvre en soi d’un livre considérablement réduit par le spectacle, une autre, un autre projet, simplifié pour produire son vertige, qui a trouvé cette forme finie là, pour l’extase visuelle d’un déploiement dramaturgique nouveau inspiré de la bande dessinée. Une mise en abîme du schéma dramatique par le naturalisme des effets spéciaux et la voix off (demandée par la production mais que Harrison Ford détestait) qui situe la conscience, avec le temps dilaté par l’espace et les attentes, contrairement aux critiques formulées par les producteurs de télévision et distributeurs associés de Laad, qui circule actuellement sur le web (depuis le 14 mars). Cette note dactylographiée est annotée à la main et re-datée ; récemment exhumée elle a été envoyée scannée dans le réseau social Reddit, où elle est téléchargeable. Mais cela ne change rien, sinon montrer l’irréductibilité de ce film à une seule version, un film qui sera toujours considéré comme inachevé ou éternellement à transformer, et c’est pourquoi ce film est culte, depuis un livre inaltérable où rien n’est à changer. En fait c’est la gloire du film qui a éveillé l’attention du lectorat vers cet ouvrage singulier de Dick, et l’a révélé a posteriori comme un grand livre alors qu’il n’était pas de ses plus recherchés.
Blade Runner, le film, présente un personnage héroïque célibataire/solitaire sans quête, exécutif de sa fonction sans même pouvoir choisir d’y renoncer, mais pressé d’en finir pour pouvoir cesser l’exercice de son métier (l’après indéfini peut aussi bien signifier le vide, ou la mort) ; il est dépouillé de son contexte social, comme de toute sédimentation culturelle, que seul le décor qui l’environne présente et les androïdes réalisent (la culture et/ou l’ailleurs : Roy Batty — qu’est-ce que Rick saurait des splendeurs lointaines et de la puissance onirique de s’en souvenir, si Roy avant de mourir n’évoquait sa propre vie et ses voyages ? — la mémoire : Rachael Rosen — ce n’est pas seulement ce qu’elle tient de ses implants mais ce qu’elle exerce pour tenter d’en former elle-même un passé cohérent, — fuir avec Rachael au lieu de la tuer est peut-être un salut contre la folie. Ici, ce sont les androïdes qui portent la dimension post-historique des humains, simplement elle ne peut les rendre sages parce que la connaissance de leur dépendance à l’humain entrave leur possibilité d’avenir, ce qui les affole et les rend dangereux, ils sont des existants schizophréniques ; alors que dans Ubik c’est une menace semblable qui envahit l’étant Joe Chip. L’accès à la folie de Joe Chip dans Ubik, — ce n’est plus l’entropie mais son point de dépassement réversible (le temps à reculons) qui l’environne ou en donne la mesure. À cause de la simplification dramatique de Rick Deckard / Harrison Ford certains l’ont vu en androïde d’une autre sorte.
Tout au contraire dans le roman qui a inspiré le film, Rick est d’emblée présenté chez lui au réveil, en compagnie de son épouse Iran et il est question du mouton électrique peu coûteux qui remplace celui qui est mort du tétanos, car les animaux naturels sont extrêmement chers (ils marquent une hiérarchie sociale ; ce qu’il en reste dans le film est le serpent synthétique de Zhora, la Nexus-6 tatouée). En quelque sorte, dans le livre il a une maison, une famille, un statut de classe, un environnement géographique. Rien de tout ça dans le film sinon l’emprunt de la poussière (la poussière de la pollution atomique, qui maintient l’obscurité, et la pluie incessante pour y remédier), mais ce n’est pas pour nuire à son rôle de flic tueur, au contraire, c’est pour le limiter à cette attribution spécialisée, afin de révéler l’attrait des androïdes.

L’entropie du développement techno-bio-génétique entraîne sa disparition, à travers la nécessité de le détruire pour des raisons de sécurité (le rôle du policier prédateur est de devoir détruire les androïdes, et de toutes façons ceux-ci détruisant leurs propres créateurs scientifique et appliqué effectuent une régression quasiment irréversible). Spécifiquement dans le film, la musique comme sens des personnages est absente (la musique du film est strictement illustrative ou décorative).
La disparition du symbole lié à la musique dans le film Blade Runner procède d’un choix exécutif du scénario, l’omission déjà citée du chapitre 9 du livre. L’ellipse de cet événement situé au théâtre lyrique, où Rick amateur d’opéra doit pourtant trouver une androïde en scène, ne fait pas seulement disparaître du film la citation de la musique ancienne comme trace d’une structure de l’intelligence humaine et de son temps d’épreuve sur terre (l’initiation maçonnique dans l’opéra de Mozart), et trace d’une transmission de la culture (peu importe qu’elle soit enseignée ou auto-contractée), mais avec avec elle toute la critique de l’oubli dont elle est l’objet. L’oubli, qui dans Ubik s’exprime par l’effort soutenu de parvenir à se citer à l’esprit une musique classique, pas n’importe laquelle mais encore une fois celle de Mozart, file une métaphore de la perte de la pensée, dont l’enjeu pour Joe installe chez le lecteur une expérience émotionnelle de l’entropie.
Dans Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? il s’agit simplement non plus de la voix de Mozart en Joe, mais de l’identité socio-culturelle de Rick, intégré à travers le signe de sa reconnaissance du livret de La flûte enchantée, dans la voix de la chanteuse androïde qui répète si bien Pamina, au théâtre, et qu’il faudra néanmoins détruire. Ce qui aurait pu informer poétiquement plutôt que pathétiquement le paradoxe éthique / non éthique de la question de vie et de mort de Rachael, dans le film (puisqu’elle y demeure un existant du bien).
Dans l’ouvrage littéraire, Rachael au contraire d’aider commence à tuer pour d’autres raisons que sauver un tiers — elle tue le mouton noir (la chèvre) de Rick et de sa femme Iran, et par quoi se fonde le titre du roman. Ce qu’il reste du sacrifice du mouton. Et dans le livre même la qualité messianique du crapaud, survivance de la quête, est anéantie par le fait qu’Iran découvre que Rick ait été dupe d’un crapaud artificiel, ce qui annonce Ubik — pas seulement le titre et l’œuvre mais le produit vanté par les affiches qu’elle contient (un signe omniprésent et omnipotent sous tous états)...
Un monde désespéré où la poésie ne signifie plus son propre symbole. Et pour mémoire de l’imprudence d’Orphée : l’art ou l’amour.

Pourtant, en 1980, Ubik, éclairant Do Androids Dream of Electric Sheep ?, avait déjà paru. (L. D.)


“Original theatrical trailer for the 1982 film "Blade Runner." Starring Harrison Ford, Rutger Hauer, Sean Young, Edward James Olmos, M. Emmet Walsh, Daryl Hannah, William Sanderson, & Brion James. Directed by Ridley Scott.” (cinematictrailers) — si vous ne parvenez pas à voir la vidéo clquez en bas de l’écran sur "youtube".


P.-S.


[ en - fr ]

Le 11 octobre 1981

Mr. Jeff Walker,
Société Ladd,
4000 Warner Boulevard,
Burbank,
Calif. 91522.

Cher Jeff,

Mon regard s’est posé sur le programme horaire de Canal 7 TV de ce soir, « Hourra pour Hollywood », avec la partie consacrée à BLADE RUNNER. (Pour être honnête, ce n’est pas moi mais quelqu’un m’a mis la puce à l’oreille, BLADE RUNNER allant être une partie du show, pour que bien sûr je le regarde). Jeff, après avoir regardé, et surtout après avoir écouté Harrison Ford discuter du film, j’en suis venu à la conclusion qu’en effet ce n’est pas de la science-fiction ; ce n’est pas du fantastique ; c’est exactement ce que Harrison a déclaré : du futurisme. L’impact de BLADE RUNNER va tout simplement être écrasant, à la fois pour le public et pour ​​la créativité des gens et, je crois, pour la science-fiction en tant que domaine. Comme j’ai écrit et vendu des œuvres de science-fiction depuis trente ans, c’est une question d’une certaine importance pour moi. En toute franchise, je dois dire que notre domaine s’est progressivement et régulièrement détérioré depuis ces dernières années. Rien de ce que nous avons fait, individuellement ou collectivement, ne correspond à BLADE RUNNER. Ce n’est pas de l’évasion, c’est du super réalisme, si courageux, convaincant et authentique, et fichtrement détaillé, qu’après la séquence, eh bien, j’ai trouvé pâle en comparaison ma norme de « réalité » à ce jour. Ce que je veux dire, c’est que vous tous, collectivement, pouvez avoir créé une forme nouvelle et unique d’expression artistique et graphique jamais vue auparavant. Et BLADE RUNNER, je pense, va révolutionner notre conception de ce qu’est la science-fiction, et de ce qu’elle est en plus, peut-être.

Permettez-moi de résumer de la façon suivante. La science-fiction s’est lentement et inéluctablement installée dans une mortification monotone : elle est devenue consanguine, dérivée, rassise. Tout à coup, vous les gens vous êtes entrés, quelques-uns des plus grands talents qui existent actuellement, et maintenant nous avons une nouvelle vie, un nouveau départ. Quant à mon propre rôle dans le projet de BLADE RUNNER, je peux seulement dire que je ne savais pas qu’une de mes œuvres, ou un ensemble d’idées de ma part, pussent être exemplifiés dans des dimensions aussi étonnantes. Ma vie et mon œuvre sont justifiés et parachevés par BLADE RUNNER. Merci... et ça va être un succès commercial d’enfer. Il se révélera invincible.

Cordialement,

Philip K. Dick

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[ fr - en ]

October 11, 1981

Mr. Jeff Walker,
The Ladd Company,
4000 Warner Boulevard,
Burbank,
Calif. 91522.

Dear Jeff,

I happened to see the Channel 7 TV program “Hooray For Hollywood” tonight with the segment on BLADE RUNNER. (Well, to be honest, I didn’t happen to see it ; someone tipped me off that BLADE RUNNER was going to be a part of the show, and to be sure to watch.) Jeff, after looking—and especially after listening to Harrison Ford discuss the film—I came to the conclusion that this indeed is not science fiction ; it is not fantasy ; it is exactly what Harrison said : futurism. The impact of BLADE RUNNER is simply going to be overwhelming, both on the public and on creative people—and, I believe, on science fiction as a field. Since I have been writing and selling science fiction works for thirty years, this is a matter of some importance to me. In all candor I must say that our field has gradually and steadily been deteriorating for the last few years. Nothing that we have done, individually or collectively, matches BLADE RUNNER. This is not escapism ; it is super realism, so gritty and detailed and authentic and goddam convincing that, well, after the segment I found my normal present-day “reality” pallid by comparison. What I am saying is that all of you collectively may have created a unique new form of graphic, artistic expression, never before seen. And, I think, BLADE RUNNER is going to revolutionize our conceptions of what science fiction is and, more, can be.

Let me sum it up this way. Science fiction has slowly and ineluctably settled into a monotonous death : it has become inbred, derivative, stale. Suddenly you people have come in, some of the greatest talents currently in existence, and now we have a new life, a new start. As for my own role in the BLADE RUNNER project, I can only say that I did not know that a work of mine or a set of ideas of mine could be escalated into such stunning dimensions. My life and creative work are justified and completed by BLADE RUNNER. Thank you..and it is going to be one hell of a commercial success. It will prove invincible.

Cordially,

Philip K. Dick




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Philip K. Dick
Do Androids Dream of Electric Sheep ?
Source www.kejvmen.sk

Philip K. Dick in fr.wikipedia.

Notes

[1] Il existe une autre référence majeure, où Philip K. Dick est cité d’une façon développée sur la question du film et des studios, témoignage publié par John Boonstra en juin 1982, accessible dans le site officiel de Philip K. Dick, A final interview with science fiction’s boldest visionary, who talks candidly about Blade Runner, inner voices and the temptations of Hollywood (voir d’autres références au chapitre Production de l’article dédié dans en.wiipedia).

[2] Le destinataire de la lettre, Jeffrey Walker, est un producteur exécutif hollywoodien aux multiples facettes, notamment dans le cadre d’une filiale de la Warner, la société Laad, qui’il a co-fondée et qui a produit Blade Runner. Son engagement brillant de concepteur et promoteur de la campagne de communication du film, en amont et en aval du tournage, n’est pas son seul exploit, telles ses contributions ultérieures à des films de l’eau de Batman ou de Terminator 2.

[3] Ce film donnera lieu à de nombreux produits visuels dérivés et à des documentaires (Making-of) sur la production, et comprendra sept versions caractérisées par des montages et des durées différents, dont seules la première de 1982, en 113 minutes, et celle de 2007 (édition du 25è anniversaire), en 117 minutes, auront été entièrement supervisées par Ridley Scott ; la dernière a été justement nommée Final Cut. (Voir le sous-chapitre Versions à l’article dédié dans en.wikipédia).

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