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D’une page ouverte (marquée par un mystérieux découpage d’un petit logo de "point de vue images du monde") : Le personnage conceptuel est le devenir ou le sujet d’une philosophie, qui vaut pour le philosophe, si bien que Cuse ou même Descartes devraient signer « l’Idiot », non moins que Nietzsche « l’Antéchrist » ou « Dionysos crucifié ». Les actes de parole dans la vie courante renvoient à des ty pes psycho-sociaux qui témoignent en fait d’une troisième personne sous-jacente : le décrète la mobilisation en tant que président de la République, je te parle en tant que père… De même, l’embrayeur philosophique est un acte de parole à la troisième personne où c’est toujours un personnage conceptuel qui dit Je : je pense en tant qu’idiot, je veux en tant que Zarathoustra, je danse en tant que Dionysos, je prétends en tant qu’Amant. Même la durée bergsonnienne a besoin d’un coureur. Dans l’énonciation philosophique, on ne fait pas quelque chose en le disant, mais on fait le mouvement en le pensant, par l’intermédiaire d’un personnage conceptuel. Aussi les personnages conceptuels sont-ils les vrais agents d’énonciation. Qui est Je ?, c’est toujours une troisième personne.
- Laurent Massénat, autoportrait
(août 2011)
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