* Avant le premier mois d’automne le déclin de la lumière du dernier mois d’été installe secrètement, sous la mélancolie qu’il inspire, le bonheur imprévu d’un été de la Saint Martin à venir parfois [1]. Or c’est le tout dernier jour d’août cette année que paraîtra aux PUF le nouvel ouvrage de Pacôme Thiellement, La victoire des Sans Roi : Révolution Gnostique [2].
Comme si le sort voulait donner plus de sens encore à sa philosophie énigmatique des nouvelles lectures du monde et de notre vie dans l’anthropocène, au-delà de la postmodernité, l’actualité de nos univers perdus vient de nous opposer la disparition groupée des libertés de Sam Shepard [3] et de Jeanne Moreau [4].
Alors je pense à ce beau statut qu’il avait envoyé le 25 juin sur son Facebook et qu’il m’avait autorisée à reproduire.
Le mois de juin torride ne m’avait pas laissé d’énergie positive pour agir, mais j’en reviens. Peut-être ressentais-je d’abord les deuils collectifs à suivre sans délai ceux qui étaient déjà au travail (tous sujets inclus), et parmi eux celui de l’espoir contradictoirement évoqué par l’auteur quand je croyais l’espoir nécessaire — en réalité il ne fait pas vivre ?
En attendant la parution publique du livre clé dans quelques semaines, voici maintenant...
La révolution gnostique :
Entretien de Pierre Kerroc’h avec Pacôme Thiellement à propos de l’environnement historique de l’ouvrage à paraître.