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#AaronSwartz Nous avons perdu... / We have lost ...

Éloge funèbre - Eulogy

mardi 19 février 2013, par Louise Desrenards (Traduction), Tim Berners-Lee

         «  Tim Berners-Lee, l’inventeur du World Wide Web, a déclaré aujourd’hui que les poursuites judiciaires contre Aaron Swartz, le militant de l’Internet qui face à l’inculpation de fraude informatique s’était tué, était une « parodie de justice ».
Berners-Lee a fait ces remarques dans le cadre d’une interview à la sortie des obsèques de Swartz, à la synagogue de Central Avenue, Highland Park, dans l’Illinois, à environ 25 miles au nord de Chicago. Plus de 200 personnes étaient présentes.
         Le père de Swartz a réitéré qu’il tenait le Massachusetts Institute of Technology et les procureurs américains pour responsables de la mort de son fils. La famille accuse les autorités de s’être engagées « trop loin dans une campagne d’intimidation et de poursuite » pour inculper Swartz de crimes permettant de réaliser une peine potentielle de plus de 30 ans. L’affaire a soulevé la question de savoir si la loi fédérale anti-piratage n’était pas trop large.
« Ce fut un procès insensé », a déclaré Robert Swartz au service. « Nous avons tenté que le MIT montre de la compassion, il était inconcevable pour moi qu’ils ne le fassent pas. Ils ont répondu qu’ils étaient neutres, mais en fait ils coopéraient avec les procureurs. Aaron ne s’est pas suicidé, il a été tué. » (Tech Blog, Bloomberg, 15 janvier 2013)

         Tim Berners-Lee, inventor of the World Wide Web, said today that the prosecution of Aaron Swartz, an Internet activist who killed himself while facing computer-fraud charges, was a “travesty of justice. »
Berners-Lee made the remarks in an interview after a memorial service for Swartz at the Central Avenue Synagogue in Highland Park, Illinois, about 25 miles north of Chicago. More than 200 people attended.
         Swartz’s father reiterated that he holds the Massachusetts Institute of Technology and U.S. prosecutors responsible for his son’s death. The family blames authorities for engaging in a campaign of “intimidation and prosecutorial overreach” in charging Swartz with crimes that carried a potential sentence of more than 30 years. The case has raised questions about whether federal anti-hacking legislation is too broad.
“It was a senseless trial, Robert Swartz said at the service. “We tried to get MIT to show compassion and it was inconceivable to me that they wouldn’t. They said they were neutral, but they cooperated with the prosecutors. Aaron didn’t commit suicide but was killed.”
(Tech Blog, Bloomberg, 15 janvier 2013)


AARON SWARTZ Carnet de janvier-février_Notebooks of January-February : Sommaire / Contents.


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Le 13 mars 1989 le scientifique Tim Berners-Lee soumet
une proposition pour un système de distribution
de l’information entre les chercheurs
dans le cadre du CERN
Source http://www.w3.org/History/1989/proposal.html



EN - FR ]

Nous avons perdu...


A aron était une personne magnifique, énorme. Je crois que lorsque les gens parlent d’une carrière fulgurante, ils pensent à un météore, à quelque chose de lumineux et d’étonnant. Hélas, à quelque chose de bref, également. Une étincelle, qui dans le cas d’Aaron est déjà éteinte — mais quelle étincelle incroyable, il était ! Flamboyant dans le ciel sombre des gens ordinaires, des systèmes cassés, une force brillante pour de bon, un constructeur de grandes choses.

Je suis tombé sur lui dans la communauté des hackers en ligne. « Hacker » je l’entends de la façon la plus positive de la communauté technique, quelqu’un qui peut faire des trucs, construire des choses, avec les ordinateurs. Ordinairement, nous nous croisions dans les relais de chat sur Internet. Ce sont en quelque sorte des fenêtres — un salon de discussion — où l’on peut voir qui d’autre est là, et tout le monde peut taper ce qu’il veut pour participer à la conversation du groupe. Il y a plusieurs années, en effet, il existait un salon de discussion du groupe d’Intérêt sur le Web sémantique. Le Web sémantique était ce qui était cool et m’intéressait à l’époque et je traînais là-bas comme un tas d’autres personnes. Et ce gars « aaronsw » est arrivé et s’est présenté lui-même. Il a envoyé un message à l’ensemble de la liste pour lui dire : « Salut, je suis Aaron. Je ne suis pas très bon pour la programmation mais je pense que ce que vous faites c’est cool et je tiens à vous aider. » Et il a commencé à faire toutes sortes de choses. Il n’a pas seulement parlé, il a codé ! Et ceux qui codent, qui font des choses, convoquent beaucoup de respect.

Il a également commencé à organiser les gens, les amenant à se mettre d’accord sur la façon dont les choses devraient être faites. A un moment j’ai même craint que ce type, « aaronsw », tellement il semblait être un bon organisateur, à l’acte d’organiser, craint que l’organisation de son groupe pût menacer le fait que le World Wide Web Consortium, mon Consortium, fût l’endroit où tous ces gens venaient créer leurs normes.

Il a rejoint un groupe qui faisait un travail sur le Web sémantique, le Groupe de travail RDF. Seulement à un moment donné, ce groupe, qui normalement se réunit uniquement en ligne, allait donner lieu à une de nos rares rencontres en face-à-face. Normalement, tout se passe en ligne — nous partageons le code, les idées, les espoirs et les rêves. Mais ensuite, il y a eu un moment où nous avons décidé qu’un certain nombre de groupes de travail devrait se réunir dans la vie réelle. Donc le Groupe de travail RDF a décidé de se réunir. Lorsque quelqu’un m’a dit : « Alors écoute ... euh... Aaron Swartz, il doit venir à la réunion, tu penses ? » Et j’ai dit : « Oui, je pense que oui. » Alors on m’a répondu « Tu sais il a 14 ans. » « Quoi ? l’âge de 14 ans ? Oh là... c’est un mineur. Que faire ? On n’a jamais eu affaire à un mineur, on ne sait pas la marche à suivre — est-ce qu’on ne devrait pas avoir un formulaire de consentement signé par un parent ? On ne sait pas comment le faire ». Tel était ce gars recherché et respecté et un contributeur majeur — vaste au-delà de son âge. Tout à coup, alors oui, en face-à-face, il s’est révélé avoir 14 ans. Et il y a eu d’autres fois, des moments où j’ai rencontré Aaron en face-à-face lors de certaines conférences, plus tard, où effectivement un parent se trouvait tranquillement quelque part, discrètement en arrière-plan — invisible à moins de le chercher. Et Aaron allait totalement contribuer avec les meilleurs et les plus brillants de ceux qui étaient là.

Et quand je dis qu’il contribuait avec les meilleurs et les plus brillants d’entre eux — en fait, c’est pour dire qu’il était au-delà. Il lisait davantage. Je ne pense pas qu’’il y ait dans cette salle quelqu’un qui ait pu lire autant de livres qu’Aaron en avait lus. Il pensait ! La somme de ce qu’il pensait — peut-être qu’il avait du lire pour nourrir le processus de cette pensée. Et il était aussi (ce qui présente une certaine ironie en soi), une personne tellement morale. Je n’ai pas connu quelqu’un d’autre qui fut aussi éthique — qui ait tout le temps pensé à ce qui était bien et ce qui était mal, et ce qui devrait être fait et ce qui ne devrait pas être fait.

Et voilà cette personne qui, à première vue, était un codeur. Il savait qu’en écrivant le code c’était une façon de changer le monde. Comme on peut changer directement le monde en donnant une accolade à quelqu’un, on peut écrire une pièce de code qui rende la vie plus facile à un tas de gens ; et on doit pouvoir construire un site web pour communiquer, pour travailler ensemble, qui le rende plus facile pour les gens.

Et comme il travaillait sur des projets dans le monde connecté, Aaron s’est rendu compte d’un grand gâchis, d’une grande occasion manquée. Il s’est rendu compte que siégeant dans un grand nombre d’ordinateurs du gouvernement il y avait beaucoup d’informations auxquelles en principe tout le monde devait avoir l’autorisation d’accès, mais qui n’étaient pratiquement pas accessibles. Il a travaillé très durement sur l’ouverture des services de gouvernement, en plaidant, et en obtenant des données publiques afin de les rendre réellement disponibles sur le web. C’est une chose sur laquelle j’ai passé du temps moi-même, je crois que c’est très important, et j’étais très heureux que Aaron fît ce travail. Il était une de ces personnes qui se mettent en quatre en essayant de convaincre les services du gouvernement pour simplement obtenir toutes les informations disponibles sur la façon dont le pays marchait et sortir tout ça sur le web. Donc, il s’est battu pour ça.

Mais je me souviens d’avoir quelque peu senti mon estomac chavirer quand il a dit qu’à présent il était désillusionné. Il avait décidé que l’ouverture des données n’allait pas résoudre tous les problèmes du monde. Ce n’était pas assez. Aaron a commencé à prendre conscience de la complexité des systèmes sociaux qu’il avait besoin de changer autant que les systèmes politiques autour de lui. Il a commencé à comprendre comment, pour obtenir le changement, on peut changer le monde avec un logiciel, mais que vous pourriez aussi utiliser votre code pour faire le changement social. Et qu’on pourrait utiliser ce changement social — qu’on pourrait créer de nouvelles structures et des changements sociaux qui mèneraient ensuite à un changement politique. Et il s’est rendu compte qu’à moins de faire des changements politiques énormes alors on ne pourrait pas résoudre les problèmes. Et ce qui conduisait cela était un sens ardent de la justice : c’était comme si la force de motivation derrière son travail était un sens aigu des injustices et des inégalités réelles dans le monde.

Aaron était une personne magnifique parce qu’il s’était chargé de tout ça. Il a tout pris sur ses épaules et s’y est immergé à un niveau où le reste d’entre nous ne va pas. Donc il était une personne étonnante de telle sorte que des gens beaucoup plus vieux que lui ont regardé vers lui. Et ils ont regardé vers les choses qu’il avait écrites. Regardé le chemin par lequel il pratiquait. Regardé les choses qu’il avait découvertes. Compté lui. Donc il fut un mentor. Il était un aîné. Nous avons perdu un aîné.

Et nous avons perdu un combattant. Nous avons perdu quelqu’un qui mettait une énergie énorme à redresser les torts. Il y a des gens partout dans le monde qui prennent sur ​​eux simplement pour essayer de changer le monde, mais très peu d’entre eux le font 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, comme Aaron. Très peu d’entre eux sont aussi dévoués. Aussi, concernant les gens qui se battent pour le droit, et c’est ce qu’il a fait jusqu’à la fin se battre pour le droit, nous avons perdu l’un des nôtres. Donc, oui, Taren [1], nous devons tous travailler ensemble, et si nous mettons toute notre énergie ensemble, nous pourrons peut-être, dans une faible mesure, compenser la perte d’Aaron.

Nous avons donc perdu un combattant. Nous avons perdu une personne extraordinaire. Mais aussi, nous avons perdu quelqu’un qui avait besoin d’être nourri, qui avait besoin d’être protégé. Je n’ai pas travaillé avec Aaron aussi étroitement que beaucoup de gens ici, mais j’ai eu l’impression que tous ceux qui l’ont connu se sont rendu compte qu’il avait besoin d’être protégé. Il avait besoin d’attention entre nos mains. Il avait besoin d’être préservé. Nourriciers du monde, c’est-à-dire tous ceux qui ont essayé de rendre sûr un lieu de travail ou un foyer pour vivre, quiconque écoute l’autre, s’occupe de l’autre ou se nourrit de l’autre, tous les parents partout dans le monde — nous avons perdu un enfant. Et rien n’est pire que cela.

Tim Berners-Lee 18 Jan 2013

(Peut-être prononcé lors des funérailles de Aaron Swartz le 15 janvier)


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"Nous avons perdu..." by Tim Berners-Lee (Louise Desrenards translator into French, d’après / from "We have lost ... " @ rememberaaronsw) is licensed under a Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivs 3.0 Unported License. Based on a work at http://www.criticalsecret.net/aaronswartz-nous-avons-perdu-we-have-lost,098.html.



[ FR - EN ]

We have lost...


A aron was a huge, magnificent person. I suppose when people talk of a meteoric career you can think of a meteor as something amazing and bright. Also, alas, as something short. A spark, that in Aaron’s case is out - but what an incredible spark he was ! Blazing across the dark sky of ordinary people, broken systems, a shining force for good, a maker of great things.

I first came across him online in the hacker community. I mean “hacker” in the most positive way the technical community does, someone who can do stuff, build stuff, with computers. Generally we hung out in Internet Relay Chat rooms. (They’re sort of a window – a chat room – where you can see who else is there and anybody can type anything into the group conversation.) And so, many years ago, there was a Semantic Web Interest Group chat room. The Semantic Web was what was cool and interesting to me at the time and I hang out there and a bunch of other people did too. And this guy “aaronsw” turned up and he introduced himself. He sent a message to the list saying : “Hi, I’m Aaron. I’m not very good at programming but I think what you’re doing is cool and I’d like to help.” And he started doing all kinds of things. He didn’t just talk, he coded ! And those who code, who make stuff, get a lot of respect.

He also started organizing people, getting people to agree about how stuff should be done. At one point I was even worried that this “aaronsw” guy, whoever he was, was going to organize, that his organization of his group there was going to threaten the fact that the World Wide Web Consortium, my Consortium, was where all these people would come and do their standards because he seemed to be such a good organizer.

He joined a working group which was doing work on the Semantic Web, the RDF Working Group. At one point this group, which normally met only online, was going to have a rare face-to-face meeting. Normally, everything happens online – we share code, ideas, hopes and dreams. But we actually then had a time when we decided a number of working groups would meet together. And the RDF Working Group decided to meet. And somebody said to me : “So this … umm … Aaron Swartz, he’s going to be coming to the meeting, is he ?” And I said : “Yes, I think so.” And they said : “You know, he’s 14.” “What ? he’s 14 years old ? Oh … He’s a minor ! What ? We’ve never had a minor, we don’t know what we should do – do we have to get a parent to sign a permission form ? We don’t know how to do this !” Here’s this guy who is looked up to and respected and a major contributor - who is wise beyond his years. Suddenly so then he’s revealed face-to-face for being 14. And there’ve been times, other times when I’ve met Aaron face-to-face later at a few conferences and he’s actually had a parent somewhere quietly, discretely in the background. Invisible unless you looked for her. And Aaron would be contributing totally with the best and the brightest of them.

And to say he was contributing with the best and the brightest of them - in fact, he was superlative. He read more. I think, I don’t know if there’s anybody in this room maybe who has read as many books as Aaron read. He thought ! The amount he thought - he had to read in order to feed that thought process, maybe. And also he was (this has a certain irony in it) such an ethical person. I’ve not known anybody else who is so ethical : who has thought, all the time, about what is right and what is wrong and what should be done and what should not be done.

And so here was this person who, on the face of it, was a coder. He knew that by writing code that was one way of changing the world. You could change the world directly by giving somebody a hug. You could write a piece of code that would make life easy for a whole lot of people. You could build a website which would make it easier for people to communicate, to work together.

And as he worked on projects in the connected world, Aaron realized that a great waste, a great missed opportunity. He realized that sitting on a lot of government computers was a lot of information which in principle anyone should be allowed access to and in practice they were not. He worked very hard on openness of governments, on advocacy, and taking data which was public and making it actually available on the web. This is something I’ve spent some time on myself, I think its really important, and I was very happy to se Aaron doing this work. He was one of these people jumping up and down trying to persuade governments to just get all the information you have about how the country’s running and put it out there on the web. So he fought for that.

But I remember feeling a little bit of a sinking in my stomach when he said that actually he’d become disillusioned. He’d decided open data wasn’t going solve all the worlds problems. It wasn’t enough. Aaron began to be aware of the complexity of the social systems which he needed to change and the political systems around him. He started to understand how, to get change, you could change the world with software but that you could also use your code to make social change. And you could use that social change, you could create structures and further social changes which would then lead to political change. And he realized that unless you made huge political changes then you wouldn’t be able to solve the problems. And driving this was a fiery sense of justice : it was as though the motivating force behind his work was a keen sense of the real injustices and inequalities in the world.

Aaron was a magnificent person because he took all that on. Took it all on his shoulders and immersed himself in it to a level the rest of us don’t. So he was an amazing person and people a lot older than him kind of looked to him. And looked to the things he wrote. Looked to what he was. Looked to the things he discovered. Looked to the way he operated. Looked to him. So he was a mentor. He is an elder. We have lost an elder.

And we’ve lost a fighter. We’ve lost somebody who put huge energy into righting wrongs. There are people around the world who take it on themselves to just try to fix the world but very few of them do it 24/7 like Aaron. Very few of them are as dedicated. So of the people who are fighting for right, and what he was doing up to the end was fighting for right, we have lost one of our own. So, yes, Taren, we need to all work together, and if we put all our energy together, maybe we can to some small extent, compensate for the loss of Aaron.

So we’ve lost a fighter. We’ve lost a great person. But also, we’ve lost somebody who needed to be nurtured, who needed to be protected. I didn’t work with Aaron as closely as many people here, but I got the sense that all who have known him realized that he needed to be protected. He needed to be held carefully in our hands. He needed to be nurtured. So nurturers of the world, everyone who tried to make a place safe to work or a home safe to live, anyone who listens to another, looks after another or feeds another, all parents everywhere - we’ve lost a child. And there’s nothing worse than that.

Tim Berners-Lee 18 Jan 2013

(May be read at the Funeral Service on January 15)


This work is licensed under a Creative Commons Attribution 3.0 Unported License.
Source http://www.rememberaaronsw.com/memories/We-have-lost-a-fighter.html



* Si le tweet qui apparaît dans la fenêtre d’envoi est trop long, (le nombre de signes en excès apparaissant dessous, précédé de : "-") le raccourcir avant de l’envoyer, en prenant soin de ne pas supprimer le lien même de l’article.


- Has Aaron Swartz’s death made him an internet ’martyr’ ?, sur l’évolution de l’amendement des Computer Fraud et Abuse Act appelé Aaron’s Law demandé par Zoe Lofgren. (BBC Magazine, 19 février 2013).


Voir en ligne : My life with Tim (aaronsw.com)

P.-S.


- My Life With Tim, par Aaron Swartz, Raw Thought.

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Références


Faire part de la disparition de Aaron Swartz par Tim Berners-Lee sur la liste W3
http://lists.w3.org/Archives/Public/www-tag/2013Jan/0017.html

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Sur le groupe RDF
http://blogspace.com/rdf/SwartzHendler
RDFCore Working Group Membership
http://www.w3.org/2001/sw/RDFCore/members.html

Forums
http://lists.w3.org/Archives/Public/w3c-rdfcore-wg/2001Apr/0062.html (2001)
http://tech.groups.yahoo.com/group/rss-dev/message/2
(2000)

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Développement
application/rdf+xml Media Type Registration
https://tools.ietf.org/html/rfc3870
(2004)

The Semantic Web In Breadth
Identifiers : Uniform Resource Identifier (URI)
http://logicerror.com/semanticWeb-long

RSS 1.0 Specification
http://web.resource.org/rss/1.0/
http://logicerror.com/semanticWeb-long

Notes

[1] Taren Stinebrickner-Kauffman est la dernière compagne et partenaire de Aaron Swartz.

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