De l’Unité populaire à la transition démocratique : représentations, diffusions, mémoires cinématographiques du Chili, 1970-2013
Appel à communications
Journées d’études – 9 et 10 octobre 2013 - INHA
A l’occasion du 40ème anniversaire du coup d’Etat militaire du 11 septembre 1973 contre le gouvernement de Salvador Allende au Chili, l’association de doctorants en Études cinématographiques Les Trois lumières organise deux journées d’études. Prévues pour les 9 et 10 octobre 2013 à l’INHA, elles seront consacrées à la représentation cinématographique de la politique du gouvernement d’Unité populaire et de la répression, de 1973 jusqu’à la transition démocratique, ainsi qu’aux manifestations de solidarité internationale des milieux cinématographiques avant et après le putsch.
L’objet de ces journées sera de mener une réflexion sur les rapports entre le cinéma, la politique et la mémoire autour de l’exemple chilien articulée sur plusieurs périodes et plusieurs continents.Nous nous intéresserons en premier lieu aux rapports des cinéastes chiliens à la politique avant et après l’élection du gouvernement d’Unité populaire ainsi qu’aux rapports du pouvoir politique avec le cinéma dans un projet gouvernemental. Le statut du cinéma comme expression de la Résistance en exil sera envisagé comme continuité ou rupture des pratiques mises en place sous l’UP. Nous pourrons également interroger les activités ultérieures des cinéastes chiliens en exil et les tentatives de mettre en place des expériences cinématographiques similaires dans d’autres contextes.Le rôle des milieux cinématographiques à l’échelle continentale, européenne et soviétique nous intéressera particulièrement tant au niveau du soutien apporté à l’Unité populaire qu’à la mobilisation contre la répression qui suit le coup d’Etat de la junte militaire. Nous porterons notre attention sur les acteurs de ces mouvements (particuliers, collectifs, comités de soutien, festivals…) et sur les discours qui les accompagnent (quels enjeux nationaux pour les militants européens ?).Nous réfléchirons enfin sur le rôle du cinéma dans la mémoire de l’Unité populaire et de la dictature dans le contexte du Chili actuel. Il sera question de la place accordée aux films réalisés au Chili et à l’étranger dans les années 1970, mais également aux pratiques de la vidéo et des télévisions locales populaires de la résistance à la dictature de la fin des années 1970 à la fin des années 1980.Cette dernière partie sera l’occasion de faire un état des lieux de l’avancée de la recherche et des pistes restant largement à explorer.
Les propositions de communication (500 mots max.) sont à envoyer jusqu’au 15 mai 2013 à l’adresse suivante : lestrois3lumieres@gmail.com
Comité scientifique :
Victor Barbat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA/CERHEC) ; Olivier Hadouchi (docteur en cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle ; IRCAV) ; Armand Mattelart (professeur émérite, Université Paris 8) ; Michèle Mattelart (Sociologue) ; Alejandro Montecinos (Universidad de Santiago de Chile) ; Tangui Perron (Historien, chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie) ; Nicolas Prognon (Université Toulouse-Le Mirail ; FRAMESPA UMR 5136) ; Catherine Roudé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA/CERHEC)
Comité d’organisation :
Victor Barbat et Catherine Roudé ; Les Trois lumières (association de doctorants en Etudes cinématographiques – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA/CERHEC)
Partenaires des journées d’études :
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis ; Bibliothèque du cinéma François Truffaut ; Ciném’attack (ciné-club de Paris 1) ; Périphérie (centre de création cinématographique) ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Université de Santiago du Chili (Usach).
From Popular Unity to Chilean transition to democracy : cinematographic representation, broadcasting and memories, 1970-2013
Call for papersStudy Days - October 9th and 10th 2013 – Paris (INHA)
For the 40th anniversary of the September 11th 1973 military coup against Salvador Allende’s government in Chile, the PhD students in history of cinema association Les Trois Lumières (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA EA 4100/CERHEC) set-up a two day conference about political cinema and Chile. The two days will be dedicated to Chilean political cinema during Popular Unity and the dictatorship following the putsch and also to international solidarity of cinema corporations before and after the coup.During these two days we will study the connections between cinema, politics and memory through the Chilean case, in the American and European continents and the USSR.We will first pay attention to the political commitment of Chilean filmmakers before and after the election of Salvador Allende as well as the government project about cinema carried by Popular Unity. The cinematographic activities against dictatorship of exiled filmmakers will be observed as carrying on or cutting off former experiences. We will also get interested in their later works as for example the attempt to set cinematographic experiences in other contexts.We will then analyze the part played by international cinema organizations (America, Europe, USSR) in supporting the Popular Unity government as well as in informing and mobilizing against crackdowns after the coup. We will pay a particular attention to the people involved in the movements (as individuals, collective, institutions, movie festivals…) and on ideas carried by them within their own political and historical backgrounds.Finally, we will reflect upon the role of cinema in carrying the memory of Allende’s presidency and Pinochet’s dictatorship in present-day Chile. We will focus on the status given to movies directed in Chile or abroad during the seventies and also to video and local TV broadcasts and their attempts to resist to the dictatorship from the early seventies to the late eighties.
This last part will also focus on reviewing the current state of research and paths yet unexplored on the subject.
The papers (500 words max.) are to be emailed at : lestrois3lumieres@gmail.com
Deadline : May, the 15th 2013.
Study Days committee
Victor Barbat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA/CERHEC) ; Olivier Hadouchi (docteur en cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle ; IRCAV) ; Armand Mattelart (professeur émérite, Université Paris 8) ; Michèle Mattelart (Sociologue) ; Alejandro Montecinos (Universidad de Santiago de Chile) ; Tangui Perron (Historien, chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie) ; Nicolas Prognon (Université Toulouse-Le Mirail ; FRAMESPA UMR 5136) ; Catherine Roudé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA/CERHEC)
Organizers :
Victor Barbat and Catherine Roudé ; Les Trois lumières (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA/CERHEC)
Partners :
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis ; Bibliothèque du cinéma François Truffaut ; Ciném’attack (ciné-club de Paris 1) ; Périphérie (centre de création cinématographique) ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Université de Santiago du Chili (Usach)
De la Unidad Popular a la transición democrática : representaciones, difusiones y memorias cinematográficas de Chile, 1970-2013
Convocatoria de ponenciasColoquio del 9 y 10 de octubre 2013 – Paris (INHA)
Con motivo del 40° aniversario del golpe militar del 11 de septiembre de 1973 contra el gobierno de Salvador Allende en Chile, la asociación de doctorado en estudios de cinematográfica, Les Trois Lumières, (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne HiCSA EA 4100/CERHEC) organiza un coloquio respecto a este periodo singular. Estos días de estudios se dedican al estudio de la representación cinematográfica respecto a la política del gobierno de la Unidad Popular y respecto a la represión política desde 1973 hasta la transición democrática. Apuntaremos también el efecto del fenómeno que constituye las masivas campañas de solidaridad internacional del “mundo del cine” antes y después del golpe. El objetivo de estudio de estas jornadas, que tendrán lugar los días 9 y 10 de octubre 2013 en el Instituto Nacional de Historia del Arte (INHA), se cuenta con una reflexión en torno de la relación entre el cine, la política y la memoria a través del ejemplo chileno. Analizaremos como las dimensiones nacionales del conflicto se articularon con sus efectos a nivel internacionales (en América, en Europa y URSS).En una primera instancia nos interesamos a la relacione entre los directores de cine y la política chilena durante el proceso de la UP a fin de saber cómo o no se desarrollo un proyecto cultural gubernamental. En esa perspectiva trataremos de ver como el cine (entenderse como forma de expresión política singular) se mantiene a dentro o a fura de las prácticas culturales establecidas en la UP. Siguiendo vamos a examinar las actividades posterior de los cineastas chilenos en exilio y ver como en otros contextos aparece tentativas cinematográficos similares.El papel de los círculos cinematográficos a nivel continental y europeo, será de los principales objetos a abordar, ya sea desde el punto de vista de apoyo al gobierno de la UP, a las movilizaciones contra la represión política después del golpe. Nuestro análisis se centrara en torno a los actores de están movilizaciones (individuos, grupos, comités de apoyo, etc…) y al discurso que las acompañas.Finalmente, nuestra reflexión se interesa al papel del cine en la construcción de la memoria de la UP e del la dictadura en el contexto actual en Chile. Discutiremos sobre el espacio dedicado a las películas realizadas en Chile y en el extranjero en la década del 70. Tras el éxito de esas películas trataremos de ver como se abre el espacio meno conocido que se dedica a formas de resistencias marginales (video y TV local al fin de la década del 70 y durante la década 80). Este último punto será la oportunidad para hacer un primer inventario sobre las investigaciones actual en relación con ese material.
Las propuestas de ponencias (máximo 500 palabras) deben ser enviadas antes del 15 de mayo 2013 en la siguiente dirección : lestrois3lumieres@gmail.com
Comité de organización :
Victor Barbat et Catherine Roudé ; Les Trois lumières (association de doctorants en Etudes cinématographiques – Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, HiCSA/CERHEC)
Comité científico :
Victor Barbat (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; HiCSA/CERHEC) ; Olivier Hadouchi (docteur en cinéma, Université Paris 3 Sorbonne Nouvelle ; IRCAV) ; Armand Mattelart (professeur émérite, Université Paris 8) ; Michèle Mattelart (Sociologue) ; Alejandro Montecinos (Universidad de Santiago de Chile) ; Tangui Perron (Historien, chargé du patrimoine audiovisuel à Périphérie) ; Nicolas Prognon (Université Toulouse-Le Mirail ; FRAMESPA UMR 5136) ; Catherine Roudé (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ;
Partenarios :
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis ; Bibliothèque du cinéma François Truffaut ; Ciném’attack (ciné-club de Paris 1) ; Périphérie (centre de création cinématographique) ; Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne ; Université de Santiago du Chili (Usach). ∆
Suivre le lien Les trois lumières (mais mettre à jour l’échéance - but update the deadline - actualizar la data de caducidad).
L’opus trois de la revue Mondes du Cinéma, édition du printemps 2013 publiée par les éditions Lettmotif vient de paraître en France (21 avril).
- Monde du Cinéma n° # 3
just out (April / avril 21 2013)
Source Éditions LettMotif
SIÈCLE MARKER
Chijin No Ai (Stephen Sarrazin)
Merde in Japan (Jean-Sébastien Chauvin)
Giri (Pacôme Thiellement)
Rencontre avec Yuko Sekiguchi autour de Black Rain (entretien avec Stephen Sarrazin)
Hou Hsiao-hsien au Japon (entretien avec Jean-Michel Frodon)
Un second regard : Sans soleil mérite d’être vu et revu (Chuck Stephens)
Voyage en dépays : Chris Marker, Koumiko et les chats japonais (Mounir Allaoui)
Le fonds de l’air est noir (Stéphane Pichelin)
Entre les mains du peuple (Lorin Louis)
KALÉIDOSCOPE
Retour sur le Festival panafricain d’Alger de William Klein (Olivier Hadouchi)
Bref état des lieux de la production cinématographique en Afrique (Marion Berger & Federico Olivieri)
Dima l’goudem (toujours vers l’avant) (Sonia Ahnou)
La violence dans le cinéma algérien (1990-2007) (Samir Ardjoum)
Entretien avec Samir Ardjoum (Olivier Hadouchi)
Art vidéo algérien : une expérience en temps réel (Amina Zoubir)
Éloge des possibles et de l’entre-deux, entretien avec Katia Kameli (Olivier Hadouchi)
1er Festival international du cinéma de Dharamsala, quand le cinéma fait vivre le réel (Samantha de Bendern)
Mondes du cinéma, numéro 3 Format 13 x 21, 142 pages, quadrichromie, ISBN 978-2-919070-99-2 Disponible en version print et en version numérique.
On peut l’acheter en ligne dans le site de l’éditeur qui livre dans le monde entier.
CYCLE PROGRAMMÉ PAR OLIVIER HADOUCHI (CRITIQUE DE CINÉMA ET ECRIVAIN), A L’OCCASION DE L’EXPOSITION FOTO/GRÁFICA AU BAL
« Un cinéma qui se fait complice du sous développement est un sous-cinéma », proclamait l’Argentin Fernando Birri dès 1962. Les meilleurs cinéastes latino-américains des années soixante et soixante-dix furent souvent les plus engagés dans les combats politiques de leur temps pour la libération et pour le changement social,voire révolutionnaire.
« Il faut découvrir, il faut inventer » écrivaient Fernando Solanas et Octavio Getino en 1969, dans leur manifeste Vers un troisième cinéma. Ce texte essentiel dialoguait avec le Che, Godard, Marker, la pensée émancipatrice en Amérique latine, et le groupe Newsreel aux États-Unis. Plusieurs autres grands cinéastes latino-américains sont aussi auteurs de textes théoriques et de manifestes, citons ceux de Fernando Birri (Argentine), de Glauber Rocha (Brésil), de Julio García Espinosa (Cuba) et Jorge Sanjinés (Bolivie).
Ce panorama, en écho à l’exposition du BAL, FOTO/GRÁFICA, accorde une attention particulière à ces films de rupture, ces oeuvres parfois fragiles, imprégnées d’intensité, d’urgence et d’inventivité. Ces travaux d’avant-garde ont d’abord suscité rejets et censures (Basta d’UgoUlive, L’Heure des brasiers de Solanas, Coffea Arábiga de Nicolás Guillén Landrián...), avant d’être reconnus comme des oeuvres phares.
Plus on approche l’époque contemporaine, plus on sent la marque de l’exil dans un contexte de répression et d’érosion du modèle révolutionnaire. Le regard des cinéastes a évolué, certes, mais il demeure toujours attentif aux questions sociales (La virgen Lupita d’Ivonne Fuentes) et culturelles (Carnavales en Potosí de Gabriela Zamorano). Si l’heure n’est plus à la révolution et à la guérilla, il s’agit pour ces cinéastes de préserver la mémoire de ces luttes et des terribles répressions des années soixante-dix (Rue Santa Fe de Carmen Castillo, Granada de Graciela Taquini) et de contribuer à la réinvention, à la vitalité du cinéma et d’un monde en mutation.
La programmation s’est articulée en sept programmes :
02 L’HISTOIRE, CAMÉRA A L’ÉPAULE, La première charge à la machette (La primera carga al machete), Manuel Octavio Gómez, 85’-1969 - Cuba.
03 L’AMÉRIQUE LATINE A L’HEURE DES BRASIERS, Revolución, Jorge Sanjinés, 9’-1963-Bolivie. L’heure des brasiers (La hora de los hornos), Fernando Solanas et ctavio Getino, 90’-1968 - Argentine. En présence de Fernando Solanas, réalisateur de L’Heure des brasiers (sous réserve) et de Kantuta Quirós et Aliocha Imhoff, Le peuple qui manque.
04 SUBVERSION(S) ET SURSAUTS, Basta, Ugo Ulive, 21’-1970 - Venezuela. Now, Santiago Álvarez, 5’ - 1965 - Cuba. Me gustan los estudiantes, Mario Handler, 6’ - 1968 - Uruguay.
En un barrio Viejo, Nicolás Guillén Landrián, 9’, 1963 ; Los del baile, Nicolás Guillén Landrián, 6’, 1965 ; Coffea Arábiga, Nicolás Guillén Landrián, 18’, 1968 ; Desde La Habana 1969, Nicolás Guillén Landrián, 18’, 1971 - Cuba.
05 REGARDS DÉCALÉS, VISIONS DÉCENTRÉES, Carnavales en Potosí, Gabriela Zamorano, 8’, 2007 - Mexique. La Virgen Lupita, Ivonne Fuentes, 10’, 2000 - Mexique. Granada, Graciela Taquini, 4’, 2005 - Argentine. Oiga Vea, Luis Ospina, 27’, 1971 - Colombie. Agarrando Pueblo, Carlos Mayolo et Luis Ospina, 28’, 1977 - Colombie.
06 CUBA : LA CAMÉRA VIRTUOSE, Soy Cuba, Mikhaïl Kalatozov, 80’, 1964 - Cuba /URSS.
07 CHILI, UNE MÉMOIRE A VIF, Rue Santa Fe, Carmen Castillo, 100’, 2007 - France.
Les séances ont eu lieu au Cinéma des cinéastes tous les samedis matin à 11h. Billet de séance : 6 euros. Billet de séance + exposition au BAL : 9 euros. Pass Cycle Complet (7 programmes) : 30 euros.
Lire les présentations de chaque film et leurs résumés dans le site de l’espace Le Bal.
- TOY FIGHTERS
Musée National de Singapour / National Museum Singapore (2007) - Des combattants au repos somnolent, assis sur des chaises tournantes de bar entre des palmiers à tête coupée. Une séquence présente le mécanisme de la guerre grâce au jeu des différentes vitesses du montage et aux trois notes de la boîte à musique.
Source © Jocelyne Saab http://strangegamesbridges.free.fr :
Visite de l’installation.
Depicts three men on bar stools during a firing interval. Played to the winding and unwinding of a musical box, the effect is to echo the continual fuelling of the war.
Source © Jocelyne Saab http://strangegamesbridges.free.fr :
Gallery guide.
- STRANGE GAMES
Musée National de Singapour / National Museum Singapore (2007) - Le visiteur se penche et regarde vers le bas comme dans un musée d’histoire pour admirer une mosaïque projetée au sol et sur deux murs. Sur l’écran au sol, des enfants jouent à la guerre et ne reproduisent en réalité qu’un massacre vécu.
(Source © Jocelyne Saab http://strangegamesbridges.free.fr).
Looking down, as if into an archaeological pit with a mosaic in the centre of the room are strange games, played out by the children of troubled times.
(Source © Jocelyne Saab http://strangegamesbridges.free.fr).
Exposition d’art contemporain mix-media (architecture cinéma guerre et vidéo) Musée National de Singapour (2007)
- Mario Handler Interview (MP4)
- Extracted from New Cinema of Latin America Part Two, dir. Michael Chanan, 1984. Available on DVD.
CC Licence
Source Vimeo
Michel Chanan
7/5/2012. Mario Handler es un cineasta apasionado, que se reta a sí mismo cada vez que se pone tras la cámara. Con Carlos, cine-retrato de un caminante en Montevideo, mostró las miserias de la vida en la ciudad ; Elecciones es una revisión cruda al clientelismo partidista, mientras que Me gustan los estudiantes es considerado como el inicio del cine militante uruguayo.Tres películas que se proyectarán el 8 de mayo de 2012 en Casa de América dentro de la muestra Uruguay en clave documental.
En esta entrevista, Handler habla del paralelismo entre los jóvenes que salían a protestar en su famoso documental y los de ahora, y habla del desencanto reinante. Pero además, reconoce que Decile a Mario que no vuelva, en la que afronta de un modo directo y sin concesiones lo vivido en la dictadura uruguaya y las secuelas que esta dejó, era una deuda pendiente. Una película en la que aparecen voces de todas las ideologías, de las víctimas y de los verdugos.
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and Exhibition
- Vittorugo Contino
- Coll. Algérie 59
Exposition « Les photographes de guerre » Alger, MAMA
14 mai - 30 août 2013
Invitation (Source vinyculture.com)
Ces évènements sont organisés dans le cadre du prolongement de la célébration du cinquantenaire de l’indépendance (1962-2012) jusqu’à l’été 2013. L’exposition « Les Photographes de Guerre » comprendra notamment la collection « Algérie 59 » du reporter de guerre italien Vittorugo CONTINO.Celle-ci contient une série de 60 photos en noir et blanc qui forment une esquisse de ce qu’a été la vie des Algériens (Moujahidines, Familles et enfants) lors de la Guerre de libération, et spécifiquement en 1959. Le reporter a d’ailleurs déclaré à cette époque : « J’étais conscient que j’allais devenir un des témoins de l’agonie du colonialisme ».Deux colloques dans la même thématique seront organisés le 15 et 16 mai et auront respectivement pour titres « L’introduction du visuel dans la Guerre de Libération Nationale » et « l’image et la Révolution » avec la participation de M. Antonio PASSA, expert de l’Agence d’évaluation du système universitaire et de la recherche — ANVUR.(d’après Hamza Laleg @ vinyculture.com)
- Affiche du colloque d’Alger (15-16 mai 2013)
- dédiée au documentariste serbe Stevan Labudovic
(parmi les exposants présents durant cet hommage)
Source FB Olivier Hadouchi
Le cinéaste Marc Garanger également exposé avec la série photographique « Femmes algériennes » sera présent au vernissage, Pierre Clément (représenté par sa veuve), ainsi que plusieurs autres photographes et cinéastes étrangers ayant soutenu la guerre d’indépendance.